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Le témoignage touchant d’un professeur de philosophie retraité sur son identité de genre

Le témoignage touchant d’un professeur de philosophie retraité sur son identité de genre

J’ai devant moi un témoignage très touchant que je souhaite partager.

Jean-René Jeffrey, 77 ans, est un professeur de philosophie retraité du Collège Maisonneuve.

Enfant, il détestait les sports d’équipe.

Il préférait jouer avec les filles, mettre des bijoux, dorloter des poupées.

Adolescence

Un jour, il vit apparaître des poils sur son corps. Ouache ! En cachette, il se mettait des faux seins et portait des robes.

À la fin du secondaire, il aurait voulu apprendre la haute couture, “mais je n’ai pas osé”, écrit-il.

C’était une autre époque, ne l’oublions pas.

Il écrit : “[…] j’avais bien constaté que la pulposité des bouches des garçons, de même que leurs formes qui s’affirmaient me chaviraient. Ces nouvelles émotions, ces innommables sensations au bas-ventre m’enchantaient en même temps qu’elles me culpabilisaient”.

Parti de chez lui pour ses études postsecondaires, il découvre un univers où le sport n’occupe pas toute la place. Il se jette avec passion dans le théâtre, le cinéma, la musique, etc.

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Puis, un beau jour, il réalise que son “jardin secret s’était fané”. Cela faisait “des mois, dit-il, que je ne m’étais pas imaginé en fille”. Terminés les robes et les faux seins.

“Bref, sans m’en apercevoir, j’étais devenu un garçon confortable dans le fait d’être un garçon, même si ce garçon se découvrait aimant les garçons.”

“J’ai été, écrit-il, un de ces garçons atypiques, plus féminin que masculin, confus dans son genre.”

Que me serait-il arrivé maintenant, se demande-t-il, quand la seule option qui a droit de cité est d’affirmer vite sa différence en vue d’un changement de sexe ultérieur ?

On commence par des bloqueurs de puberté et de l’hormonothérapie, souvent des préludes à des interventions chirurgicales majeures et irréversibles.

Or, Zucker, Cantor et d’autres chercheurs éminents démontrent, dit-il, que 80% des jeunes qui disent être nés avec le “mauvais sexe” se réconcilieront avec celui-ci à mesure qu’ils avanceront dans leur adolescence.

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Mais dites cela, plaidez pour la prudence, pour l’accompagnement avant des décisions lourdes de conséquences, et on vous traitera de “transphobe”, en plus de vous asséner que votre attitude mène des tas de jeunes au suicide.

Un régime de pensée unique – qui n’hésite pas à intimider, à menacer, à nier les faits inconvenants – règne dans les milieux professionnels et dans de larges franges de l’espace médiatique.

Ça suffit

J’exagère ? Le 21 octobre, dans nos pages, la sexologue et psychothérapeute Nicole Desjardins expliquait l’immense malaise ressenti par nombre de professionnels devant cette idéologie qui banalise et encourage le “changement de genre”, faussement présentée par ses partisans comme faisant consensus.

Immédiatement, on l’a menacée de plaintes à son ordre professionnel. Cela doit cesser.

Je remercie Jean-René Jeffrey d’avoir consenti à ce que je raconte son histoire.

dans un article qui peut se classer haut dans Google
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