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Le succès des républicains aux élections du Congrès américain est moindre que prévu / Article

Le succès des républicains aux élections du Congrès américain est moindre que prévu / Article

Après avoir recueilli les premiers résultats, les principaux républicains ont admis que la soi-disant “vague rouge” des républicains ne s’était pas produite lors des élections, c’est-à-dire que le soutien aux républicains n’était pas aussi important que prévu.

La présidente de la Chambre, Nancy Pelosi, une démocrate, a quant à elle déclaré que les résultats des démocrates de la Chambre et des candidats à travers le pays dépassent de loin les attentes.

Les élections de mi-mandat aux États-Unis élisent tous les membres de la Chambre des représentants et un tiers des sénateurs, ainsi que divers responsables étatiques et locaux.

L’enjeu est le contrôle du Congrès et la capacité du président américain Joe Biden à mettre en œuvre ses idées de politique intérieure et sociale au cours des deux années restantes à la Maison Blanche.

Le parti du président a traditionnellement perdu des sièges lors des élections de mi-mandat, les républicains l’emportant après les deux premières années au pouvoir de Barack Obama et de Bill Clinton. Et cette année ne fera apparemment pas exception. Cependant, les pertes démocrates pourraient ne pas être aussi importantes que prévu.

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En résumant les premiers résultats, on s’attend à ce que les républicains aient obtenu une majorité à la Chambre des représentants, là où les démocrates dirigés par le président américain Joe Biden avaient jusqu’à présent une majorité minimale.

Pour obtenir une majorité à la Chambre des représentants, au moins 218 des 435 sièges sont nécessaires, et actuellement les républicains ont déjà obtenu plus de 190 sièges.

En revanche, la situation au Sénat semble toujours incertaine. Qui contrôle le Sénat sera déterminé par les quelques sièges restants qui n’ont pas encore été comptés.

Les démocrates ont remporté une victoire majeure dans la course au Sénat dans l’État clé de Pennsylvanie, où les partis ont dépensé des millions de dollars dans la bataille acharnée. Dans cet État, les électeurs ont préféré le démocrate John Fetterman au républicain Mehmet Oz. Jusqu’à présent, la Pennsylvanie était représentée au Sénat par le républicain Pat Toomey.

“Je n’aurais jamais pensé que nous rendrions ces zones rouges bleues. Mais nous avons fait ce que nous devions faire. Nous avons défendu les habitants de Pennsylvanie et vous ne nous avez pas laissé tomber. Et je peux vous promettre à tous que je ne vous laisserai jamais tomber. Merci, Pennsylvanie ! Merci beaucoup à vous tous!” a déclaré Fetterman dans son discours de victoire.

De manière générale, il faut dire que la large marche victorieuse, ou la soi-disant « vague rouge » espérée par les républicains, ne s’est pas matérialisée lors de ces élections. Cela a également été reconnu par les principaux républicains.

Par exemple, le sénateur Lindsey Graham, un allié clé de Donald Trump, a déclaré que cette élection n’est “certainement pas une vague républicaine.” Et le sénateur Ted Cruz, qui avait précédemment prédit un “tsunami rouge”, prédit toujours que les républicains gagneront les deux chambres du Congrès, mais a déclaré que la vague n’avait pas été aussi importante qu’il l’avait espéré.

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C’est vrai, plus de 100 républicains qui nient les résultats de l’élection présidentielle américaine de 2020 ont remporté des sièges au Congrès, ainsi que des postes à l’échelle de l’État à travers le pays.

Selon les données d’une nouvelle enquête commandée par les médias, on peut conclure que plus des deux tiers des électeurs qui votent pour les candidats à la Chambre des représentants ne souhaitent pas que le président Joe Biden se présente à la réélection en 2024.

Environ 9 électeurs républicains sur 10 ont déclaré qu’ils ne voulaient pas que Biden participe à la prochaine campagne présidentielle, tandis que moins de 6 électeurs démocrates sur 10 pensaient qu’il devrait se présenter.

Donald Trump pourrait annoncer sa candidature à l’élection présidentielle de 2024 la semaine prochaine.

Parmi les républicains, un rival sérieux de Trump pourrait être le gouverneur de Floride, Ron DeSantis, qui a été réélu au poste de gouverneur avec une majorité écrasante mardi, mais a laissé entendre qu’il pourrait entrer dans la course à la Maison Blanche.

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