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Ce qui s’est passé?
Les dirigeants du monde se sont réunis dans la capitale indonésienne, Jakarta, du 5 au 7 septembre pour le sommet annuel de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN) et le sommet de l’Asie de l’Est. Le sommet a fait peu de progrès sur les différends liés à la mer de Chine méridionale et à la crise humanitaire au Myanmar.
En quoi est-ce important?
Le sommet a réalisé des progrès significatifs dans les domaines de la coopération économique, notamment dans des secteurs tels que la durabilité et la numérisation. Le consensus atteint entre les dirigeants de l’ASEAN et leurs homologues d’Asie de l’Est, dont la Chine, la Corée du Sud et le Japon, pour développer un écosystème de véhicules électriques (VE) a été d’une importance notable. Cet accord soutiendra l’adoption des véhicules électriques et la chaîne d’approvisionnement dans l’ASEAN en tirant parti des atouts complémentaires des deux régions. Alors que les pays d’Asie de l’Est peuvent apporter leur expertise technologique, comme la production de batteries pour véhicules électriques, les pays de l’ASEAN offrent des ressources essentielles comme le nickel, une main-d’œuvre rentable et une infrastructure bien établie pour l’assemblage de véhicules.
Le sommet n’a pas réussi à faire beaucoup de progrès sur les questions liées au code de conduite (COC) de la mer de Chine méridionale, un cadre juridiquement contraignant pour régir les engagements dans la région. Cette question a été encore compliquée par la publication d’une nouvelle carte territoriale par la Chine une semaine avant le sommet, dans laquelle elle revendique la souveraineté sur de plus vastes étendues de la mer de Chine méridionale, ainsi que par l’absence du président chinois, Xi Jinping, au sommet de l’ASEAN. La carte a été rapidement rejetée par la Malaisie, l’Inde et les Philippines. L’EIU s’attend à ce que les discussions autour du COC se prolongent avec des perspectives limitées de résolution des différends en suspens, car la Chine entretient des liens économiques profonds avec les pays de l’ASEAN, que ces derniers entendent préserver.
Le sommet n’a pas permis de progresser dans la mise en œuvre du consensus en cinq points au Myanmar. Cependant, le forum de l’ASEAN a adopté une approche de « troïka » pour l’envoyé spécial de l’ASEAN au Myanmar, dans laquelle la présidence actuelle de l’ASEAN recevra le soutien des présidences précédente et à venir pour assurer la continuité de l’engagement avec la junte du Myanmar. La création de ce mécanisme témoigne de la reconnaissance du fait que le conflit au Myanmar perdurera sur une période prolongée. Nous prévoyons que cet arrangement sera accompagné en temps utile d’un plan détaillé d’action coordonnée entre l’Indonésie, le Laos (présidence en 2024) et la Malaisie (2025).
Et ensuite ?
L’accent mis par l’Indonésie sur sa présidence de l’ASEAN, qui s’étendra jusqu’à fin 2023, diminuera progressivement à mesure que le pays se prépare à son élection présidentielle en 2024. Le Laos assumera la présidence de l’ASEAN le 1er janvier 2024, en continuant de se concentrer sur les questions économiques. , tandis que les discussions sur les questions géopolitiques telles que les différends liés à la mer de Chine méridionale seront probablement prolongées.
L’analyse et les prévisions présentées dans cet article peuvent être trouvées dans le rapport de l’EIU. Analyse du pays service. Cette solution intégrée fournit des informations mondiales inégalées couvrant les perspectives politiques et économiques de près de 200 pays, permettant aux organisations d’identifier les opportunités potentielles et les risques potentiels.
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2023-09-14 06:33:49
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