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Le secteur alimentaire perd entre 30 000 et 40 000 millions à cause de la fraude chaque année

Le secteur alimentaire perd entre 30 000 et 40 000 millions à cause de la fraude chaque année

2023-06-09 20:51:25

Il augmentation du prix des derniers mois crée, selon Sicpa —multinationale dédiée à l’authentification—, “un cadre parfait”pour que les mafias et les marchés illicites introduisent leurs produits frelatés ou d’origine douteuse sur les marchés. L’entrée de ces contrefaçons met en péril la crédibilité des entreprises et génère des doutes chez les consommateurs. Concrètement, selon les études Sicpa, ce problème génère des pertes comprises entre 30 000 et 40 000 millions d’euros par an. Concernant le pourcentage de fausses marques, ils calculent que la moyenne, pour les produits, s’élève à 6% de contrefaçons.

Notre pays est en tête de liste des fraudes alimentaires dans les produits nationaux parmi les pays de la communauté, selon l’organisation alimentaire EIT Food, suivis par l’Italie et les Pays-Bas. L’Office de l’Union européenne pour la propriété intellectuelle (Euipo), lors du suivi de la fraude sur le marché du vin et des boissons alcoolisées en Espagne en 2019, a détecté 438 millions d’euros d’escroquerie. D’autre part, en observant le marché pétrolier, en Europe les pertes liées à ces fraudes ont été estimées à 1 500 millions d’euros, sur un marché d’une valeur totale de 3 000 millions d’euros, souligne-t-il.

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Cette situation est due, selon la multinationale, au fait que “les contrefacteurs se sont emparés d’une grande partie de la consommation, grâce au marché “en ligne”, multipliant fraudes et contrefaçons, au point d’en faire un commerce illicite encore plus lucratif que celui des stupéfiants. Le directeur du développement commercial de Sicpa Espagne, Fabián Torres, explique que “la plupart des affaires frauduleuses se font via le web” et que souvent “ses clients viennent de l’étranger”. Il détaille qu’il s’agit de personnes qui achètent des produits typiquement espagnols – comme le vin ou l’huile d’olive – et ne connaissent généralement pas à fond les marques de notre pays.

Les contrefacteurs suivent diverses méthodes, notamment : la substitution du produit d’origine par des produits similaires de qualité inférieure, un étiquetage erroné, de fausses annonces d’origine géographique ou le mélange avec d’autres substances, dont ils avertissent qu’elles peuvent parfois être nocives pour la santé. Des tours en béton qui sont le manque à gagner vient du triomphe de la contrefaçon. Il explique que “les entreprises investissent beaucoup d’argent dans le développement de produits et les imitateurs profitent de la popularité de ceux-ci pour générer des ventes, ce que les producteurs d’origine perdent”. Il ajoute également que, dans le cas où les produits contrefaits sont nocifs pour la santé, les marques font face à des plaintes des consommateurs, qui dans le pire des cas aboutissent à des indemnisations.

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Des solutions possibles

Certains facteurs économiques profitent aux imitateurs. Entre eux: l’augmentation des exportations, la croissance démographique et l’inflation. Cela s’explique en partie par le fait que “le produit exporté est le plus susceptible d’être contrefait car le pays de destination n’est pas aussi familier avec ce type d’article”. Concernant l’augmentation des prix, Torres développe que “plus cela devient cher, plus les imitateurs apparaissent car la marge bénéficiaire est plus élevée”.

Face à ce type d’activité, Torres précise qu’il existe des solutions pour les entreprises. Dans ce domaine, Sicpa propose aux marques une Autocollant d’authenticité, difficile à imiter puisqu’il comporte une sécurité similaire à celle des billets de banque.

De son côté, Interpol donne quelques directives aux consommateurs pour éviter la fraude. Avertit sur les prix bas, les logos et emballages douteux, l’absence de garantie sur les produits durables. Il conseille également aux clients de s’assurer qu’ils achètent dans des magasins agréés, de vérifier les critères de retour et de remboursement et de vérifier les informations d’adresse de l’entreprise auprès de laquelle il est acheté et les ingrédients du produit. Il exhorte également les personnes concernées à signaler si elles ont acheté un article contrefait. Selon cet organisme, les produits contrefaits les plus courants sont : huile d’olive, miel, coquillages et poissons.

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