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Le schéma posologique intermittent du zandélisib semble sûr avec une faible incidence d’EI de haut grade dans les tumeurs malignes à cellules B R/R

Le schéma posologique intermittent du zandélisib semble sûr avec une faible incidence d’EI de haut grade dans les tumeurs malignes à cellules B R/R

Les patients atteints de tumeurs malignes à cellules B en rechute/réfractaires qui ont reçu du zandélisib à 60 mg via un schéma posologique intermittent ont présenté une faible incidence d’effets indésirables de grade 3 ou plus.

Selon les résultats d’un essai de phase 1 (NCT02914938), une faible fréquence d’effets indésirables de grade 3 et un profil d’innocuité prometteur ont été observés lorsque 60 mg de zandelisib ont été administrés une fois par jour selon un schéma intermittent chez des patients atteints de tumeurs malignes à cellules B en rechute/réfractaires. Publié dans L’oncologie du Lancet.

Les taux de réponse objective étaient similaires dans tous les bras de dose, y compris 92,0 % (IC à 95 %, 61,5 % à 99,8 %) dans les groupes à 60 mg et 120 mg et 83,0 % (IC à 95 %, 35,9 % à 99,6 %) dans le groupe à 180 mg. groupe. La durée médiane d’exposition au traitement était de 15,2 mois pour l’administration intermittente et de 10,4 mois pour l’administration continue. Pour ceux qui sont restés sous traitement, la durée médiane d’exposition était de 18,6 mois pour l’administration intermittente et de 35,9 mois pour l’administration continue.

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Un total de 97 patients inscrits et éligibles pour l’évaluation, dont 31 ont été inclus dans les cohortes d’escalade de dose et 66 dans les cohortes d’expansion. Les cohortes d’escalade de dose étaient composées de patients atteints de lymphome folliculaire, de leucémie lymphoïde chronique ou de petite leucémie lymphoïde qui ont reçu du zandelisib à 60 mg (n = 13), 120 mg (n = 12) ou 180 mg (n = 6). Notamment, l’escalade de dose s’est arrêtée à la dose de 180 mg en raison d’un taux élevé de réponse et d’un profil d’innocuité. La dose maximale tolérée n’a pas pu être définie. La dose de 60 mg a été définie comme une dose biologiquement efficace minimale et sera évaluée plus en détail dans un essai de phase 2.

Parmi les patients inscrits à l’étude, 56 d’entre eux ont reçu une monothérapie au zandelisib, dont 41 ont été traités par le zandelisib et le rituximab (Rituxan). Le zandelisib a été administré à 59 patients selon un schéma posologique intermittent et 38 ont reçu une dose continue. Après une médiane de 7 cycles, 55 % des patients du schéma posologique continu sont passés au schéma posologique intermittent, les 17 patients restants ayant interrompu le traitement. Dans l’ensemble, 60 % des patients ont arrêté le traitement, 40 % des patients restant sous traitement après la date limite de septembre 2020.

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Des effets indésirables (EI) de grade 3/4 ont été observés chez 44 % des patients du groupe recevant l’administration intermittente et 76 % des patients du groupe recevant l’administration continue. Les EI fréquents de grade 3 ou plus comprenaient une diminution du nombre de neutrophiles (14 %), une diarrhée (11 %), une pneumonie (7 %), une augmentation de l’alanine aminotransférase (5 %) et une colite (3 %).

De plus, 39 % des patients du groupe à dosage continu et 44 % du groupe intermittent ont eu des interruptions de traitement en raison d’EI. Des EI graves ont été observés chez 34 % contre 22 %, et des EI graves liés au traitement (TRAE) sont survenus chez 21 % contre 8 % dans les groupes de dosage continu et intermittent, respectivement. Les EITR graves fréquemment signalés étaient la pneumonie (n = 3) et la diarrhée (n = 2) dans le groupe continu, et la colite (n = 3) et la pneumonite (n = 2) dans le groupe intermittent. Les EI de grade 3 ou plus présentant un intérêt particulier entre le groupe à dosage continu et le groupe à dosage intermittent comprenaient la diarrhée ou la colite (24 % contre 8 %) et l’infection pulmonaire (16 % contre 2 %).

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Référence

Pagel JM, Soumerai JD, Reddy N, et al. Zandélisib en administration continue ou intermittente en monothérapie ou en association avec le rituximab chez des patients atteints d’une tumeur maligne à cellules B récidivante ou réfractaire : un essai multicentrique de phase 1b, avec escalade de dose et extension de dose. Lancette Oncol. 2022;23(8):1021-1030. doi:10.1016/S1470-2045(22)00333-3

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