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Le SC empêche le Balouchistan d’attribuer des terres à la Marine

Le SC empêche le Balouchistan d’attribuer des terres à la Marine

ISLAMABAD :

La Cour suprême a empêché le gouvernement du Balouchistan d’attribuer des terres à la marine pakistanaise sur la base d’un bail.

La semaine dernière, un banc de division du SC, dirigé par le juge Jamal Khan Mandokhail, a entendu un appel contre l’ordonnance de la Haute Cour du Baloutchistan dans laquelle une requête de citoyens a été rejetée contre l’attribution de leurs terres à la marine pakistanaise par le gouvernement provincial.

“Le gouvernement du Balouchistan est chargé de veiller à ce que les citoyens ne soient pas privés de la jouissance de leurs droits fondamentaux, entre autres, garantis par les articles 23 et 24 de la Constitution”, lit-on dans une ordonnance de quatre pages rédigée par le juge SC Athar Minallah.

“Le gouvernement du Balouchistan est tenu de veiller à ce qu’aucune terre ne soit attribuée en violation de l’article 173 de la Constitution et des lois susmentionnées”, a-t-il ajouté.

La CS a en outre interdit au gouvernement provincial « d’agir de manière préjudiciable aux droits des citoyens qui n’ont pas été indemnisés et dont les propriétés n’ont pas fait l’objet d’une procédure d’acquisition ». “Sujet à [the] disposition de la pétition, les gouvernements fédéral et provinciaux sont tenus de veiller à ce que le régime de la Constitution et les lois applicables ne soient pas violés en cas d’attribution de terres à l’usage d’entités/départements sous leur contrôle », indique l’ordonnance.

Le terrain en question, situé dans les quartiers de Koh-e-Imam, de l’aéroport et de Shaheed dans le district de Kech de la province, a été attribué par le membre principal du Board of Revenue via une lettre datée du 15 mai 2009.

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La marine pakistanaise, l’une des branches des forces armées, avait directement approché les autorités fiscales pour l’attribution du terrain.

Les requérants avaient invoqué la compétence constitutionnelle du BHC.

Ils avaient affirmé que sans compensation, eux-mêmes et d’autres habitants étaient expulsés de force pour céder la possession de leurs terres conformément à l’attribution.

Les rapports des autorités de colonisation reproduits par le tribunal de grande instance dans son jugement affirmaient que 4 286 acres étaient en possession de particuliers, qui n’avaient pas été indemnisés.

Le BHC a cependant refusé d’exercer sa compétence.

Le tribunal suprême dans son ordonnance a noté que le tehsildar du cercle de règlement, Turbat avait soumis un rapport confirmant le transfert de 242 acres et 500 acres appartenant au gouvernement provincial en faveur de la marine pakistanaise dans les quartiers de Mouza Shaheed et de l’aéroport de Mouza respectivement, tandis que l’attestation finale de Koh-e-Imam Ward était attendue.

Le banc du SC a noté qu’il ressortait du dossier que la zone restante n’avait pas encore été réglée.

“Selon le rapport, la marine pakistanaise a construit des bâtiments sur les terres prétendument attribuées / louées. M. Muhammad Akram, secrétaire (judiciaire et fiscal) du Balouchistan, a comparu devant le tribunal]avec le savant procureur général supplémentaire et le savant avocat général En réponse à nos demandes répétées, ils n’ont pas pu montrer la loi pertinente qui autorise [the] La marine pakistanaise s’adresse directement aux autorités fiscales pour [the] l’attribution de terres ou l’habilitation du gouvernement provincial à attribuer ou à louer des biens dévolus au gouvernement provincial », lit-on dans l’ordonnance du SC.

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“De même, les autorités provinciales ne sont pas non plus investies de la compétence d’attribuer des terres appartenant aux citoyens sans les indemniser et cela aussi en violation du régime de la Constitution de la République islamique du Pakistan de 1973”, a-t-il ajouté.

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Le CS a noté que le gouvernement du Baloutchistan avait, prima facie, procédé à l’attribution en violation du régime de la Constitution et des lois applicables.

“Les actes/omissions du gouvernement du Balouchistan, en particulier l’attribution de terres sans indemnisation des citoyens, portent gravement atteinte aux droits fondamentaux garantis, entre autres, par les articles 23 et 24 de la Constitution”, a-t-il observé.

La CS, tout en accordant l’autorisation d’interjeter appel, a posé sept questions pour décision.

Le tribunal s’est demandé si le BHC était justifié ou non de refuser d’exercer sa compétence en vertu de l’article 199 de la Constitution alors que suffisamment d’éléments avaient été versés au dossier pour montrer que le gouvernement provincial, sans indemniser les citoyens, avait attribué les terres contestées.

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Il a également posé la question de savoir si la marine pakistanaise était compétente ou non pour s’adresser directement aux autorités fiscales provinciales pour l’attribution de terres mesurant plus de 10 000 acres.

“Qu’il s’agisse [or not] le gouvernement du Balouchistan était compétent pour attribuer/louer des terres en faveur de [the] Marine pakistanaise ? Qu’il s’agisse [or not] terres peuvent être attribuées en faveur d’une branche des forces armées, entre autres, au mépris de l’article 173 lu avec l’article 245, paragraphe 1, de la Constitution ? Qu’il s’agisse [or not] une branche des forces armées peut traiter ou gérer des terres domaniales autrement que prescrites par la loi de 1924 sur le cantonnement, lue avec le Cantonment Lands and Administration 1937 ou l’Acquisition Custody, Renonciation (ACR) de [the] Military Land Rules, 1944, selon le cas ? Qu’il s’agisse [or not] le gouvernement fédéral a-t-il manqué à son obligation constitutionnelle de réglementer les affaires des branches des forces armées concernant l’attribution de terres à des fins de défense? Qu’il s’agisse [or not] l’attribution d’un terrain et, en conséquence, la construction de celui-ci était en violation des lois appliquées pour protéger l’environnement, le cas échéant, les conséquences qui en découlent ? » a demandé le tribunal dans l’ordonnance.

L’ordre a également demandé si la marine pakistanaise s’était conformée ou non au code réglementant la construction de bâtiments.

Le banc de SC statuerait sur ces questions à la prochaine date d’audience.

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