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Le Royaume est jugé par certaines instances internationales en s’appuyant sur les rapports d’ONG antimarocaines selon Mᵉ Aïcha El Guella.

Mᵉ Aïcha El Guella est aujourd’hui une des avocates les plus renommées du Maroc. Elle est notamment connue pour son engagement inébranlable envers la défense des droits de l’homme et pour son engagement en faveur de la lutte contre les discriminations. Dans cet article, nous nous intéresserons à Mᵉ Aïcha El Guella et à sa position quant aux rapports d’ONG antimarocaines utilisées par certaines instances internationales pour juger le Royaume.


Mᵉ Aïcha El Guella, présidente de l’Association marocaine des droits des victimes (AMDV), a déclaré lors d’une interview accordée à France 24 le jeudi 30 mars que la famille de Souleiman Raissouni n’avait pas le droit de colporter des mensonges sur son compte, car ce dernier a été reconnu coupable d’agression sexuelle contre un jeune marocain, une agression étayée par des preuves tangibles telles qu’un enregistrement audio de la victime, le témoignage d’un de ses amis et les déclarations de M. Raissouni lui-même, qui avait nié toute connaissance initiale de la victime avant de se rétracter et d’admettre son existence. Selon Mme Guella, Souleiman Raissouni a mobilisé son entourage pour s’attaquer continuellement à sa victime, un militant des droits des minorités sexuelles, qu’il avait harcelé, séquestré et agressé chez lui quelques mois avant son arrestation en 2020, et il a choisi de faire pression sur la justice marocaine en faisant une pseudo-grève de la faim, en boycottant son procès et en exigeant d’être transporté au tribunal sur une chaise roulante, tandis que sa famille et ses partisans exerçaient des pressions médiatiques et diplomatiques, dénonçant des motivations politiques dans cette affaire.

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Mme Guella a également critiqué certaines instances internationales, telles que le département d’État américain et le Parlement européen, pour avoir adopté des positions hostiles au Maroc sur la base de rapports publiés par des ONG hostiles aux intérêts du Maroc, et s’interroge sur le timing de la résolution européenne qui vise le Royaume, alors que Toufik Bouachrine ou Omar Radi ont été arrêtés et jugés il y a des années. Pour elle, il est inconcevable que l’institution législative de l’UE s’immisce dans la justice d’un pays indépendant et souverain. Elle a également souligné que les proches des accusés avaient été invités à la commission des affaires étrangères du Parlement européen, tandis que ceux des victimes étaient marginalisés et que les accusés dans les affaires de Bouachrine et Omar Radi ont été soutenus par des avocats de renom et des observateurs internationaux.

Mme Guella estime que seul le juge dispose du pouvoir d’apprécier si l’accusé doit être poursuivi en liberté provisoire ou en détention, et que les véritables opposants au Maroc sont ceux des années 1960, 1970 et 1980, et non pas les journalistes ayant commis des crimes de droit commun. Elle a également souligné que l’épouse de M. Raissouni ne pouvait pas prétendre que son mari avait été «enlevé» puisqu’il avait reçu une convocation en bonne et due forme de la part de la police judiciaire et avait été interrogé conformément à la loi, en présence de ses avocats, qui l’ont également assisté au sein des services de la police judiciaire.

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Contactée à ce sujet, Mme Guella a affirmé que le journaliste Hakim Benltifa avait mis fin brusquement à leur entretien sans la contacter ultérieurement.

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