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“Le risque des fumées chirurgicales : un problème de sécurité au bloc opératoire”

“Le risque des fumées chirurgicales : un problème de sécurité au bloc opératoire”

La sécurité des infirmiers est un enjeu crucial dans le milieu hospitalier. La pratique de la profession peut exposer les soignants à divers risques sanitaires, et notamment à la fumée dégagée par les procédures de cautérisation. C’est pourquoi, la formation sur la sécurité des infirmiers est primordiale pour assurer la santé et le bien-être de ces professionnels. Selon une récente étude, une journée de travail dans un bloc opératoire équivaudrait à fumer un paquet de cigarettes. Dans cet article, nous allons explorer cette problématique en détails et voir en quoi la formation sur la sécurité est essentielle pour garantir la sécurité des infirmiers.


Les fumées chirurgicales peuvent présenter un risque pour la santé des personnels médicaux. Les opérations telles que l’abdominoplastie, la chirurgie mammaire et les reprises de prothèse de genou produisent le plus de fumée. En France, l’Institut national de santé et de sécurité au travail a évoqué ces risques en 2011, tandis que le Danemark, les États-Unis et le Canada ont émis des directives pour l’évacuation des fumées au plus près de leur source. Le bistouri aspirateur de fumée est utilisé à cet effet. En revanche, en Belgique, il n’y a aucune obligation de protéger le personnel des fumées chirurgicales, bien que certains hôpitaux soient équipés aux Pays-Bas. La présidente de l’Association francophone des infirmières de bloc opératoire (Afiso) appelle à une prise de conscience des risques et à la protection maximale du personnel médical.

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