Le terme « douche forcée » n’est pas encore très connu en France, mais désigne pourtant une pratique qui peut être traumatisante pour les enfants. Il s’agit de les obliger à se doucher collectivement après le sport en EPS, par exemple. Cette pratique, encore courante dans de nombreuses écoles, ne respecte pas le sentiment de l’enfant, qui peut se sentir vulnérable ou humilié. Dans cet article, nous allons explorer les dangers de la douche forcée et discuter de la nécessité de respecter les sentiments des enfants dans tous les aspects de leur vie scolaire.
Le député Korab Rashiti a réagi fortement à l’obligation faite à des filles de se doucher nues dans une école bernoise. Cette pratique ne convient pas à tous les élèves, selon le politicien qui a soumis une interpellation au Grand Conseil bernois. «Se doucher, c’est une liberté individuelle», explique-t-il, soulignant que l’enseignante qui a permis aux élèves de se doucher en sous-vêtements a été réprimandée par le directeur.
Korab Rashiti estime que la douche commune tous nus est «discutable» et «contraire au respect de l’intimité et de la pudeur des élèves», mais aussi «potentiellement source de moqueries, de harcèlement ou de violences et en finalité contre la volonté des individus dans notre canton». Il demande donc au gouvernement bernois de le renseigner sur les règles en vigueur en matière de douches communes obligatoires après la gym ou la piscine.
Pour le député, il est primordial de respecter la volonté des certains élèves qui «pour des raisons intimes ne souhaitent pas être mis à nu», mais également «pour des raisons qui leur sont propres». Il insiste sur le fait que «quel que soit la raison de son refus, morale ou éthique, le sentiment d’un enfant de 12 ans doit être respecté».
La pratique de la douche commune obligatoire après l’effort physique à l’école est une pratique qui soulève fréquemment des critiques. Les élèves peuvent en effet se sentir mal à l’aise en se déshabillant devant leurs camarades ou être victimes de moqueries et de harcèlement. Mais certains enseignants défendent cette pratique en invoquant des raisons d’hygiène.
Il est donc important de trouver un juste milieu entre hygiène et respect de l’intimité des élèves. Les enseignants doivent veiller à s’adapter aux besoins spécifiques des élèves et respecter leur choix. La douche commune ne doit pas être imposée de façon coercitive à ceux qui ne souhaitent pas y participer.
En somme, cette affaire de douche commune obligatoire après la gym dans une école bernoise met en évidence la nécessité de respecter la liberté individuelle des élèves. Cette interpellation déposée par Korab Rashiti au Grand Conseil bernois devrait permettre de clarifier les règles en vigueur en la matière et de trouver une solution qui conviendra à tous les élèves.
