Nouvelles Du Monde

Le projet Reprodivac vise à développer des vaccins et à améliorer le diagnostic des maladies de la reproduction

Le projet Reprodivac vise à développer des vaccins et à améliorer le diagnostic des maladies de la reproduction

Le consortium de sept pays européens travaille sur l’avortement enzotique ovin, la fièvre Q, la brucellose porcine et le virus PRRS

Redacción Interempresas03/11/2022

Horizon Europe, le programme de financement de la recherche et de l’innovation de l’Union européenne jusqu’en 2027, a financé Reprodivac, un nouveau projet dont l’objectif est de développer des vaccins et des tests de diagnostic améliorés pour les agents pathogènes endémiques et zoonotiques de la reproduction du bétail afin de renforcer la rentabilité des systèmes d’alimentation animale, améliorer le bien-être des animaux, réduire l’utilisation d’antimicrobiens et protéger la santé publique dans le cadre du concept One Health.

Au cours des cinq prochaines années, les 16 partenaires représentant sept pays européens (Italie, Royaume-Uni, Espagne, France, Pays-Bas, Allemagne et Suisse) travailleront ensemble pour se concentrer sur quatre des maladies abortives bovines les plus importantes sur le plan économique : l’avortement la maladie enzootique du mouton (OAS), l’une des causes infectieuses les plus courantes d’avortement chez les petits ruminants dans le monde, produite par Avortement par Chlamydia; La fièvre Q, une importante maladie zoonotique hautement contagieuse avec un impact mondial causée par Coxiella burnetii; la brucellose porcine causée par Brucella suis, une maladie négligée à fort impact zoonotique dans les pays d’Amérique et d’Asie, et susceptible de réapparaître en Europe ; et le syndrome reproducteur et respiratoire porcin (virus SDRP), responsable de pertes importantes dans l’industrie porcine dans le monde.

Lire aussi  La 'Napalm Girl' du Vietnam reçoit un dernier traitement pour la peau 50 ans après une photographie marquante de la guerre

Le consortium couvre le milieu universitaire et l’industrie, avec une expertise complémentaire comprenant la biologie structurale, la microbiologie, l’immunologie et la science vétérinaire. Cela permet d’aborder les troubles de la reproduction susmentionnés avec une approche interdisciplinaire :

  • Appliquer la vaccinologie inverse et structurelle pour sélectionner et concevoir des antigènes candidats pour les vaccins et les diagnostics.
  • Exploiter les systèmes d’expression des protéines pour la production de ces antigènes.
  • Production de vaccins rationnellement atténués et de vecteurs viraux.
  • Développer un ensemble de tests de diagnostic moléculaires et immunologiques, y compris des tests in situ (POC) pour distinguer les animaux vaccinés des animaux infectés (DIVA).

Les maladies infectieuses du bétail ont un impact économique important (la valeur du marché mondial de la santé animale équivaut à environ 40 000 millions d’euros) et le bien-être animal, et menacent la sécurité alimentaire et la santé publique. Par exemple, dans le secteur porcin, les pertes annuelles dues au virus du syndrome reproducteur et respiratoire (PRRSV) aux seuls États-Unis et en Europe s’élèvent respectivement à plus de 600 millions de dollars et 1 500 millions d’euros.

Lire aussi  Y a-t-il un lien entre l'incident avec Ivan Geshev et les autocollants à puce RFID ᐉ Actualités de Fakti.bg - Bulgarie

Chercheurs du projet Reprodivac.

Le projet Reprodivac renforcera la capacité et la compétence européennes en créant un réseau mondial de scientifiques européens de premier plan, d’organisations internationales et de partenaires pour faire avancer la recherche et promouvoir les développements technologiques.

Les nouveaux vaccins et tests de diagnostic seront développés et mis à disposition des utilisateurs par les partenaires industriels participant au projet. De cette manière, en utilisant les dernières technologies dans le développement de ces vaccins et tests, Reprodivac améliorera la santé et le bien-être des animaux, la productivité et la durabilité du secteur de l’élevage, ainsi que la santé humaine.

Le projet Reprodivac sera réalisé de 2022 à 2027 avec un budget total de 6 millions d’euros. Le projet est partiellement financé (3 125 324 euros) par le programme Horizon Europe de l’Union Européenne. Les 16 partenaires sont originaires d’Italie, du Royaume-Uni, d’Espagne, de France, des Pays-Bas, d’Allemagne et de Suisse, composés de scientifiques et d’entreprises prestigieux qui ont une vaste expérience dans le rapprochement de la science avec les applications dans l’industrie alimentaire. Pilar Mara Muoz, chercheuse au Département des sciences animales de la AUTREet son équipe, spécialisée dans l’étude de la brucellose animale, participent à ce projet européen dans le but de développer un vaccin contre la brucellose porcine et d’améliorer les techniques de diagnostic sans équivoque de cette infection.

Lire aussi  Comment se protéger des dangereux rayons UV ?

Participants au projet Reprodivac

ENEA (Agence Nationale Italienne pour les Nouvelles Technologies, l’Energie et le Développement Economique Durable, Italie, Coordinateur), ENSL (Ecole Normale Supérieure de Lyon, France, Partenaire), WUR (Université et Recherche de Wageningen, Pays-Bas, Partenaire), UDL (Université de Lleida , Espagne, Partenaire), CEP (Consorci Centre destudis Porcins, Espagne, Entité Affiliée), CEVA (CEVA Santé Animale, France, Partenaire), FLI (Friedrich-Loeffler Institut, Allemagne, Partenaire), CITA (Centre de Recherche et de Technologie Agroalimentaria d’Aragón, Espagne, Partenaire), UON (Université de Navarre, Espagne, Partenaire), UMU (Université de Murcie, Espagne, Partenaire), EPFL (Ecole Polytechnique Fdrale de Lausanne, Suisse, Membre associé, GSP (Associacio Porcsa-Grup de Sanejament Porc, Espagne, membre associé), CZV (CZ Vaccines SA, Espagne, membre associé), GDX (Global DX Ltd, Royaume-Uni, membre associé), TPI, The Pirbright Institute, Royaume-Uni, membre associé), MRI (Moredun Research Institute, membre associé du Royaume-Uni).

Entreprises ou entités liées

Centre de Recherche et de Technologie Agroalimentaire


Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

ADVERTISEMENT