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Le PP entend éviter la fermeture d’Almaraz après les élections

Le PP entend éviter la fermeture d’Almaraz après les élections

2023-07-09 04:04:12

Le Parti populaire de Alberto Núñez Feijóo récupère le débat énergétique, largement relégué lors des précédents appels électoraux, à la suite d’une fin de législature marquée par des prix élevés des carburants et de l’énergie, déclenchés à la suite de la transition verte et de l’invasion russe de l’Ukraine.

Et il le fait sans complexe, avec un engagement pour le nucléaire opposé à celui proposé par le gouvernement de Pedro Sánchez et son ministre de la Transition écologique, Thérèse Riberaselon les directives duquel le plan de fermeture des sept usines encore en activité a été approuvé, ce qui fournit 20% de l’électricité de l’Espagne en 2022 avec moins de 6 % de la capacité électrique installée.

Le PP considère le nucléaire comme clé non seulement pour l’équilibre et la sécurité du système électrique dans la transition énergétique, mais aussi pour une source clé de celui-ci, puisqu’il génère 31,7 % de l’énergie totale sans émission de CO2 de la manière la plus efficace, puisqu’elle produit près de quatre fois plus d’électricité que la moyenne des autres technologies car les réacteurs fonctionnent 90 % des heures de l’année à 100 % de puissance.

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Le PP considère téméraire pour se passer d’Almaraz I en 2027 (8,7 GWh de production brute en 2022) et dle deuxième réacteur en 2028 (7 916 GWh), puisque cela reviendrait à éliminer en cinq ans plus de 6,5 % de l’électricité consommée dans le pays et 30 % de la production nucléaire totale en Espagne.

D’ici 2035, en un peu plus d’une décennie, l’Espagne fermerait les derniers réacteurs malgré le fait que, selon les propriétaires des centrales, etCeux-ci pourraient fonctionner encore de nombreuses années.

“Superpuissance énergétique”

Dans son programme, Feijóo mise sur un grand pacte national faire de l’Espagne un superpuissance énergétique axé sur les ressources renouvelables, mais capable d’atteindre un « mix énergétique équilibré » qui garantit “l’énergie bon marché”.

Et pour cela (mesure 114) il parie, avec l’aval du Conseil de Sûreté Nucléaire, pour « la prolongation de la durée de vie utile des centrales nucléaires existant dans notre pays, dans le cadre de la réglementation européenne ». Une mesure qui devrait être mise en œuvre immédiatement puisque, comme ils le rappellent du secteur nucléaire, « ils sont nécessaires quatre ans pour faire la provision de carburant » avant d’atteindre un point de non-retour qui force un arrêt, même temporaire.

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Feijóo entend, par ce geste, endossé par les grands propriétaires des centrales électriques (Iberdrola, Endesa et Naturgy) donner un tournant à la politique énergétique qui met fin à l’insécurité réglementaire et à l’interventionnisme du marché.

En ce sens, la mesure 112 de son programme s’engage à «dbloquer le processus d’octroi des autorisations et l’approbation dans l’installation des énergies renouvelables ». A cet effet, il est proposé d’instaurer une “frais d’étape” afin que, à la charge du porteur de projet, soit financée l’augmentation des moyens nécessaires à l’Administration pour accélérer la gestion des dossiers, en évitant l’effondrement bureaucratique qui s’opère actuellement expérimenté et qui a contraint le ministre Ribera à « pardonner » quelque 400 projets dont le mandat a expiré le 25 juillet. Il y a aussi un engagement à promouvoir le stockage des énergies renouvelables avec un mécanisme de capacité.



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