Comme indiqué dans le rapport, le 14 octobre, le vice-Premier ministre russe Marat Khusnullin a déclaré que les dommages causés par l’Ukraine en juillet 2023 lors de l’attaque du pont de Crimée avaient été réparés plus tôt que prévu.
Bien que le pont soit pleinement opérationnel, son utilisation reste limitée en raison des procédures mises en place suite à la première frappe ukrainienne en octobre 2022. Les camions et le carburant sont toujours transportés par ferry, indique le rapport.
Selon les renseignements britanniques, le pont de Crimée restera un lien vital pour maintenir l’occupation russe de la Crimée et les forces de Moscou dans le sud de l’Ukraine. Cependant, le pont représente désormais un fardeau de sécurité important, nécessitant une protection à plusieurs composants, y compris l’utilisation de systèmes de défense aérienne et d’équipages qui autrement seraient déployés ailleurs.
La capacité des forces russes à protéger cette structure « vaste et vulnérable » continuera d’être menacée « par l’ingéniosité des services militaires et de sécurité ukrainiens », note le ministère britannique de la Défense.
Attaques sur le pont de Crimée
Rappelons que le pont de Crimée, construit illégalement par les occupants, a été attaqué au moins à deux reprises.
En octobre 2022, de puissantes explosions s’y sont produites, provoquant d’importantes destructions. Le chef du service de sécurité ukrainien, Vasily Malyuk, a confirmé qu’il s’agissait d’une opération de son service spécial.
En outre, en juillet 2023, une autre attaque a eu lieu contre le pont de Crimée. Puis deux travées furent détruites. Le chef du SBU, Malyuk, a également confirmé l’implication des services de renseignement dans cette attaque et a souligné qu’elle avait été organisée avec l’aide des drones Sea Baby.
2023-10-19 09:06:43
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