«Lorsque nos salaires nominaux augmentent, ils sont imposés à des tarifs plus élevés. La partie de cette hausse résultant de l’inflation, c’est-à-dire la progression à froid, est compensée chaque année. Ce n’est toutefois pas le cas pour la part résultant de l’augmentation du pouvoir d’achat: la progression à chaud.» En clair, Lukas Rühli et Mario Bonato, les auteurs d’un rapport publié le 3 août par Avenir Suisse, estiment qu’il est temps d’intervenir pour éviter que les hausses de salaires soient rognées par la progressivité du barème fiscal. Un tel dispositif est déjà prévu pour éviter que la compensation de l’inflation ne pénalise les contribuables en les projetant dans une classe supérieure.
Dans l’appel qu’ils lancent «pour la suppression d’une inconnue fiscale», les économistes du laboratoire d’idées d’inspiration libérale dénoncent le poids que fait porter sur les classes moyennes la progressivité de l’impôt ainsi que les inégalités qu’elle crée. Il est, d’après eux, grand temps de corriger le tir, de mettre fin à ces hausses mécaniques d’impôts cachées, qu’ils estiment profondément injustes.
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