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Le PNV et le PSE demandent au maire de Galdakao de retirer les membres de l’ETA de la liste des victimes

Le PNV et le PSE demandent au maire de Galdakao de retirer les membres de l’ETA de la liste des victimes

Les groupes parlementaires PNV et PSE-EE ont demandé au maire de Galdakao, Iñigo Hernando, de EH Bildu, de retirer les membres de l’ETA de la liste des victimes sur le site de la mémoire municipale de Galdakao Oroïmena. Pour les jeltzales et les socialistes que ‘Txapote’, ‘Thierry’ ou Jon Bienzobas sortent avec les morts du terrorisme constitue “toute une offense et une humiliation”. Les deux groupes ont déposé une proposition non légale au Parlement basque dans laquelle ils censurent “une action qui représente un pas en arrière dans les politiques de reconnaissance, de vérité, de justice et de réparation”.

Le PNV et le PSE demandent le retrait des noms de ces personnes qui “pendant des années ont pratiqué le terrorisme, certaines d’entre elles avec des crimes très graves contre la vie”. On a interrogé le jeltzale Iñigo Iturrate et la socialiste Miren Gallástegi, qui « ne peuvent pas être considérées comme telles ». Selon lui, il est nécessaire « de construire, comme fondement de notre coexistence, une mémoire éthique et démocratique fondée sur la reconnaissance de l’injustice du terrorisme et de la violence politique, et il n’est pas possible de promouvoir, directement ou indirectement à partir de l’institution espaces du Pays basque, des actions qui supposent une revictimisation des victimes du terrorisme et des violations des droits de l’homme ».

Iturrate et Gallastegi ont insisté pour demander à tous les pouvoirs publics de “garantir les politiques de reconnaissance, de vérité, de justice et de réparation dues aux victimes du terrorisme et des violations des droits de l’homme, en éliminant les griefs subis et ceux qui pourraient leur être causés, ainsi que adopter les mesures qui évitent leur offense, humiliation et revictimisation ».

chapitre controversé

Le consistoire -gouverné par EH Bildu, Auzoak, Usansolo Herria et Podemos- a commandé le site Web à Aranzadi et son résultat est Galdakao Oroimena, qui compile 345 cas dans la section de la mémoire historique -victimes de la dictature franquiste et de la répression- et 104 dans la mémoire récente chapitre. Cette deuxième partie est celle qui fait particulièrement polémique, comme l’a dénoncé hier le PSE, puisqu’elle mêle des victimes de l’ETA, des personnes torturées et des prisonniers de l’ETA de la municipalité, comme Francisco Javier García Gaztelu, ‘Txapote’, ou Jon Bienzobas.

Les onze victimes de l’ETA à Galdakao apparaissent inscrites dans l’épigraphe de la mémoire récente. On dit du conseiller Víctor Legorburu que “à la fin de 1975, l’ETA a menacé tous les maires de les faire quitter leur poste, Victor n’a pas quitté le bureau du maire et le jour où l’ultimatum a expiré, ils l’ont abattu, entraînant sa mort. ” Il est détaillé qu’Esteban Beldarrain a été abattu en 1976 alors qu’il travaillait à un poste de péage.

Dans le cas de la plupart des membres de l’ETA, les biographies disparaissent et il n’y a qu’une brève observation. Ainsi, il n’y a aucune référence à ‘Txapote’ à sa participation aux meurtres de Miguel Ángel Blanco, Fernando Buesa et son garde du corps, Jorge Díez Elorza, Fernando Múgica, Gregorio Ordóñez ou José Luis López de Lacalle. Il est seulement vérifié qu'”il a été arrêté en 2001 par la police française à Anglet et la justice française l’a condamné à 10 ans de prison” dans l’un des premiers procès.

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