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Le plus grand dépôt d’arbres connu dans l’Arctique stocke 3,4 millions de tonnes de carbone, selon une nouvelle étude

Le plus grand dépôt d’arbres connu dans l’Arctique stocke 3,4 millions de tonnes de carbone, selon une nouvelle étude

L’Arctique est une région du monde qui attire de plus en plus l’attention des scientifiques et des spécialistes de l’environnement. La fonte des glaciers, la réduction de la banquise et les conséquences sur la faune et la flore sont des sujets de préoccupation majeurs pour la communauté internationale. Une nouvelle étude sur les arbres morts de l’Arctique nous révèle l’importance de ces derniers dans le stockage de gigantesques quantités de carbone. Cette découverte ouvre des perspectives très intéressantes pour la compréhension de l’écosystème de l’Arctique. Dans cet article nous allons nous pencher de plus près sur les résultats de cette étude et leur signification pour l’avenir de cette région unique.


Une étude récente a cartographié le plus grand dépôt d’arbres connu dans l’Arctique, situé dans le delta du fleuve Mackenzie au Nunavut. Couvrant une superficie de 51 km², il stocke environ 3,4 millions de tonnes de carbone, soit l’équivalent de deux millions et demi d’émissions de voitures en un an. Les troncs sont transportés par les rivières depuis les forêts jusqu’à l’océan, où ils peuvent s’entasser et stocker du carbone à long terme. Les scientifiques savent depuis longtemps que le bois peut flotter et se déplacer dans l’Arctique, mais ils commencent seulement à quantifier l’importance du stockage de carbone qui risque d’être perdu à cause du changement climatique. Bien que cette découverte soit considérable, les experts notent que la quantité totale de carbone stockée pourrait être environ deux fois plus importante car il y a encore des troncs enfouis dans le sol, submergés sous l’eau et cachés sous la végétation par l’imagerie aérienne. Le delta du fleuve Mackenzie est considéré comme un “point chaud” de stockage du carbone en raison de ses sols riches en carbone, mais cela pourrait changer à mesure que les changements climatiques modifient les régimes de précipitations et de réchauffement.

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