Dans l’une des plus grandes salles de concert de la Capitale du Japon, “Suntory Hall Blue Rose”, se tenait ce 21 décembre un concert atypique. Trois joueuses de piano en situation de handicap ont pu interpréter de grandes œuvres du répertoire avec plus de facilité grâce au nouveau piano de Yamaha, enrichi d’un programme développé par une intelligence artificielle.
Yamaha et le numérique, une longue histoire
La marque bien connue de piano (et de moto !) Yamaha se démarque depuis longtemps déjà par ses innovations dans le domaine du numérique. Déjà en 1987, la grande maison du clavier proposait son premier Disklavier : un piano acoustique avec une particularité alors inédite, la possibilité de reproduire le jeu d’un pianiste grâce à des capteurs électroniques.
Depuis, ces pianos hybrides se sont développés et continuent de se réinventer. En 2015, le disquelavier est combiné avec une application (diffusion musicale) qui permet une diffusion extrêmement précise du son via des enceintes. Et Yamaha continue ses expérimentations fructueuses avec le “N’importe qui piano “que l’on a pu entendre pour la première fois lors d’un concert à Tokyo ce 21 décembre.
Ce nouveau programme permet au piano de palier les déficiences musculaires du joueur, en maintenant une pression sur les touches lorsque celles-ci ne sont pas suffisamment enfoncées. Inspiré du piano automatique disquelavier, un système de mémoire permet aussi au piano de combler les notes manquantes.
C’est un étudiant en piano qui ne peut jouer qu’avec un seul doigt, Étant Sami, qui a inspiré la marque japonaise à développer cette nouvelle version de l’instrument.
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