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le père de la bombe atomique et la pure logique de Nolan (score 9)- Corriere.it

le père de la bombe atomique et la pure logique de Nolan (score 9)- Corriere.it

2023-08-21 10:17:46

De Paul Mereghetti

«Oppenheimer» c’est un film à voir absolument, dont la force vient avant tout de la fluidité avec laquelle le scénario du réalisateur raconte les différents moments de la vie du physicien américain.

Qu’il s’agisse de vengeurs masqués ou d’agents de la CIA, de soldats privés ou d’astronautes, les personnages qui ils fascinent Nolan doit accepter le fait que leur supériorité intellectuelle est retenu par un secret non reconnu, et en même temps aux prises avec la complexité d’un monde hostile qui semble indéchiffrable, traversé par un violence sourde et difficile à gérer, à gérer avec lequel on peut même arriver à un sacrifice ou à un renoncement insoupçonné.

Pour cela la rencontre avec Julius Robert Opennheimerle physicien que les États-Unis ont chargé de Projet Manhattan à Los Alamos pour anticiper les nazis dans la construction de la bombe atomique, devait arriver tôt ou tard : génie précoce de la physique quantique, intolérant aux contrôles pour le moins narcissiques et inconstants, sûr de sa propre intelligence et obstiné à défendre la sienne croyances (également politique, dans les années trente proche du parti communiste), était l’anti-héros parfait pour dire çatissage entre lois de la Nature et choix de l’Histoire qui a souvent fasciné le réalisateur (et cela dans «Création” o «Principe” il en avait eu deux exemples de manuels scolaires).

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Mais le charme et la force du film «Oppenheimer»
dépasse le choix du sujet et naît avant tout de la fluidité avec laquelle le scénario du réalisateur me raconte divers moments de la vie du scientifique (Cillian Murphy), où s’entremêlent d’abord les études et la direction de l’équipe réunie à Los Alamos, puis les doutes moraux sur l’armement atomique et l’enquête confidentielle de 1954 sur sa prétendue infidélité patriotique et enfin – troisième bloc – le Une enquête publique ultérieure à laquelle a participé l’ambitieux homme politique Lewis Strauss (Robert Downey Jr) a été convoquée pour expliquer pourquoi, après la guerre, il avait voulu Oppenheimer dans le poste. Commission de l’énergie atomique tout en connaissant ses sympathies politiques de jeunesse et son aversion à l’idée d’en développer une Bombe à hydrogène.

Les 181 minutes du film ne suivent pas letendance chronologique des faits mais sautent au fil des années, alternant la couleur (pour les deux premiers blocs narratifs) avec le noir et blanc du troisième (sans doute parce que c’est la télévision, de retour en noir et blanc, qui nous l’a transmis ) sans jamais la fluidité de l’histoire doit souffrir. Par rapport à d’autres films qui utilisent le même mécanisme pour reconstituer un fait historique (un exemple avant tout « JFK» réalisé par Oliver Stone), Nolan semble mettre un point d’honneur à éviter tout éventuel rugosité narrative: les scènes ne s’enchaînent pas pour arriver à l’explication d’une quelconque thèse (Oppenheimer était bon ou mauvais, fidèle ou infidèle) mais oui ils courent après aider à comprendre ce qui vient d’être montré, comme si un « narrateur supérieur » (et Nolan veut l’être) rend toujours disponible les scènes qui peuvent aider mieux comprendre ce que nous venons de voir.

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Le cinéma de Nolan est logique à l’état pur, comme l’enseigne la règle d’or de cinéma classique d’antan
(tout ce qui est montré est nécessaire pour comprendre le film) et pour cette raison la durée n’a pas d’importance, car tout ici est vraiment fonctionnel et indispensable pour accompagner le spectateur à l’intérieur les complexités et les contradictions de cet homme hors du commun qui fut le « père de la bombe atomique » (pour citer la célèbre couverture de l’hebdomadaire américain “Temps»).

Ainsi, en procédant par analogies et par conséquence, le film nous fait comprendre l’enjeu de Projet Manhattan recherché par le général Groves (Matt Damon), les doutes et les angoisses d’un homme qui ne veut pas raisonner avec les opinions intéressées de la politique (un exemple est la rencontre avec le président Truman, une apparition admirable de Gary Oldman), la mesquinerie des uns et l’envie des autres, sa volonté de ne pas trahir ses amis (l’affaire dite « du Chevalier »), la rapports controversés avec sa femme (Emily Blunt) et son amant (Florence Pugh) et surtout cette idée de devoir affronter la Mort, avec la capacité de l’homme à créer et détruirequi traverse toutes les scènes et qui est le véritable message de un film à voir absolument.

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21 août 2023 (changement le 21 août 2023 | 09:17)



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