Nouvelles de l’ONS•hier, 21:58
Lors d’une visite de travail en Ukraine, le secrétaire général de l’ONU Guterres a exhorté la Russie à retirer tous les soldats de la centrale nucléaire près de Zaporizhzhya. Mais cet appel à la démilitarisation est considéré comme inacceptable par le ministère russe des Affaires étrangères.
Dans la ville de Lviv, António Guterres a de nouveau exprimé sa profonde inquiétude face à la situation à la centrale nucléaire. Le complexe nucléaire de Zaporizhzhya a été bombardé à plusieurs reprises récemment. Moscou et Kiev s’accusent mutuellement de ces bombardements d’artillerie. Le Kremlin menace de fermer la centrale nucléaire, la plus grande d’Europe, au grand dam du gouvernement ukrainien.
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“Ce complexe ne devrait être utilisé pour aucune opération militaire”, a déclaré le chef de l’ONU à Lviv aux journalistes. Il veut conclure rapidement un accord pour que la centrale de Zaporizhzhya devienne une zone civile “pour assurer la sécurité de l’environnement”.
Mais les unités de l’armée russe qui contrôlent la centrale nucléaire ne s’en vont pas pour le moment. Le retrait du personnel et de l’équipement militaires ne fera que rendre le complexe plus vulnérable, a déclaré un porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères en réponse à la proposition de Guterres.
“Chantage nucléaire”
Selon le président Zelensky, l’option d’une visite de l’agence nucléaire internationale AIEA à la centrale nucléaire a été discutée avec António Guterres aujourd’hui. Plus tôt dans la journée, le président avait évoqué le “chantage nucléaire” de Moscou.
Si le Kremlin décide effectivement de fermer la centrale nucléaire, cela pourrait avoir des conséquences majeures. Selon les experts, il s’agit d’un processus compliqué. En cas d’erreur, il existe un risque de surchauffe du réacteur nucléaire.
De plus, Kiev craint que Moscou ne connecte la centrale nucléaire au réseau russe. Si la centrale électrique est ensuite remise en marche, la Russie peut utiliser elle-même l’énergie produite, selon l’Ukraine.
Solution diplomatique
En plus de Guterres, le président turc Erdogan était également en Ukraine aujourd’hui. Il s’est entretenu avec le chef de l’ONU et le président ukrainien d’une solution diplomatique à la guerre. Aucun résultat concret n’a été annoncé.
Erdogan a déclaré que les pourparlers avaient inclus l’échange de prisonniers. Il discutera également bientôt du sujet avec le président russe Poutine. La Russie et l’Ukraine ont déjà échangé plusieurs fois des prisonniers.