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Le Parti libéral du Québec refuse l’idée d’une taxe kilométrique et souhaite développer le transport en commun

Le Parti libéral du Québec refuse l’idée d’une taxe kilométrique et souhaite développer le transport en commun

Au Parti libéral du Québec, “l’environnement va toujours transcender tous les enjeux”, a assuré mercredi le chef intérimaire Marc Tanguay. Il s’est toutefois dit contre la mise en place d’une taxe kilométrique et il a refusé d’envisager un Québec dans lequel rouleraient moins de voitures.

“Le plan, ce n’est clairement pas de taxer”, a martelé M. Tanguay dans un échange sur l’écofiscalité. “Le plan du PLQ, c’est entre autres le REM”, a-t-il ajouté, en référence au projet lancé par le gouvernement libéral de Philippe Couillard en 2016.

Devant les journalistes, il a insisté sur l’importance de développer l’offre de transport en commun. “Tôuttt est dans tôuttt”, comme disait Raôul Duguay. Si vous avez l’intention de réduire le nombre de véhicules, vous devez bonifier bien plus que ça l’offre de transport collectif et aujourd’hui au Québec, on n’est pas là”, a-t-il déploré.

Au fil des ans, le Conseil du patronat du Québec, la Chambre de commerce du Montréal métropolitain et CAA-Québec ont pris position en faveur de l’instauration d’une taxe kilométrique en remplacement d’autres qui s’appliquent actuellement aux automobilistes. La Communauté métropolitaine de Montréal étudie cette avenue, qui consiste à faire payer les automobilistes en fonction du nombre de kilomètres qu’ils parcourent.

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Réfléchir à la taxe kilométrique

Mardi, en entrevue à Radio-Canada, le ministre de l’Économie, Pierre Fitzgibbon, a déclaré qu’il va “falloir réfléchir” à “toute la question des taxes au millage”. “Moi Guilbault, le ministère des Transports, doit prendre position”, a-t-il ajouté.

Le lendemain, son collègue aux Finances a nuancé ses propos lors d’une entrevue au 98,5 FM. “Arriver avec des taxes supplémentaires, ce n’est vraiment pas le bon moment”, a jugé Eric Girard. Sauf que “s’il n’y avait pas de droits d’immatriculation sur les petites cylindrées, peut-être qu’il y aurait plus de petites cylindrées qu’aujourd’hui”, a-t-il avancé.

De l’avis de M. Girard, les Québécois devront “changer leurs comportements”, et non pas se contenter d’électrifier leurs moyens de transport. “Si tout le monde qui a deux voitures dans son entrée aujourd’hui, dans cinq ans, a remplacé ses deux voitures à essence par deux voitures électriques et qu’on a le même nombre de voitures sur la route, les mêmes bouchons de circulation… Ce n’est pas plus agréable, un bouchon de circulation en voiture électrique qu’en voiture à essence”, a-t-il lancé.

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Marc Tanguay n’a pas voulu en dire autant. Il a aussi affirmé que M. Fitzgibbon se contentait de dire, “les deux mains dans les poches”, qu’il fallait réduire le parc automobile. “Il faut être réfléchi, avoir une vision là-dessus”, a-t-il affirmé. Outre le transport en commun, les véhicules électriques font à son avis partie de la solution et il faut donc en “favoriser” l’achat, a-t-il répété.

“Plus combatif”

Le chef Tanguay a par ailleurs listé les trois priorités de son parti à l’aube d’une nouvelle session parlementaire. Les libéraux veilleront à “préserver le pouvoir d’achat des Québécois”, à stimuler la construction et l’offre de logements et à “valoriser [les travailleurs de] la première ligne”, comme les infirmières, les professeures et les éducatrices.

“On va la porter sur un méchant temps, la parole des Québécois”, a promis le chef libéral. “Vous allez me voir plus combatif que jamais”, a-t-il lancé. Pour le moment, cependant, son parti n’a pas dévoilé de nouvelles propositions. Il le fera “en temps et lieu”, a promis M. Tanguay.

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Le chef libéral intérimaire a rappelé que son parti souhaite abolir les droits de mutation immobilière (communément appelés “taxe de bienvenue”) à l’achat d’une première propriété. Le PLQ veut aussi retirer la taxe de vente sur des “produits de première nécessité”.

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