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Le parti de Milei propose d’abroger la loi sur l’avortement en Argentine

Le parti de Milei propose d’abroger la loi sur l’avortement en Argentine

Six députés de La Libertad Avanza (LLA), le parti du président argentin Javier Milei, ont présenté un projet visant à abroger la loi sur l’avortement dans le pays et à imposer des infractions pénales à ceux qui interviennent dans une interruption volontaire de grossesse, entre autres. mesures. .

  • Le texte présenté à la Chambre des députés ce lundi 5 février, est dirigé par l’un des récents slogans de l’exécutif Milei, qui déclare 2024 comme « l’année de la défense de la vie, de la liberté et de la propriété ».

L’essentiel. La loi sur l’interruption volontaire de grossesse (IVE), que le parti de Milei propose désormais d’abroger, a été approuvée en Argentine le 30 décembre 2020 et promulguée le 14 janvier 2021, après des années de mobilisations féministes massives au cours desquelles, portant des foulards verts, comme symbole, les femmes ont demandé un avortement sûr et gratuit dans le pays.

  • Cette règle, toujours en vigueur aujourd’hui, permet d’interrompre volontairement une grossesse jusqu’à la 14e semaine en toute sécurité, légalement et gratuitement, toujours dans un délai maximum de dix jours à compter de sa demande.
  • Au-delà de ces 14 semaines, l’avortement n’est autorisé que pour deux causes : lorsque la vie de la femme est en danger ou si la grossesse est le résultat d’un viol.
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Que propose le projet présenté par le parti de Milei pour abroger la loi sur l’avortement en Argentine ?

Le projet de loi présenté par six députés du parti dirigé par Milei appelle à l’abrogation de la loi actuelle sur l’avortement en Argentine et à l’abrogation des articles du Code pénal de 1921 qui ont modifié cette loi. De même, la proposition présentée à la Chambre vise à introduire les mesures suivantes :

  • Des peines de prison pour la mère. Le projet de loi présenté par le groupe Milei en Argentine propose de punir d’une peine d’un à trois ans de prison toute femme qui provoque elle-même un avortement ou consent à ce que quelqu’un d’autre le fasse.
  • Des peines de prison pour les personnes qui interviennent dans l’avortement. Parallèlement, le texte prévoit des peines de trois à dix ans de prison pour ceux qui provoquent l’avortement d’une femme sans son consentement, pouvant atteindre 15 ans en cas de décès de la mère. Dans le cas où l’avortement serait consensuel, les peines pour ceux qui interviendraient seraient de un à quatre ans, peine qui pourrait passer à six ans en cas de décès de la femme.
  • Elle vise à interdire l’interruption volontaire de grossesse en cas de viol. Le projet présenté par le parti Milei d’abroger la loi sur l’avortement vise également à rendre le Code pénal argentin plus restrictif qu’en 1921 en éliminant les causes de risque pour la santé et de viol, tout en laissant au juge le soin de prévoir une exception fondée sur des « raisons qui ont poussé la femme à commettre le crime, son attitude ultérieure et la nature de l’acte ».
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Fuentes

Projet de loi visant à abroger la loi sur l’interruption volontaire de grossesse (IVE)

La nation

RTVE

Agence EFE

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