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Le Parlement européen demande aux gouvernements de criminaliser les “rapports sexuels non consentis”

Le Parlement européen demande aux gouvernements de criminaliser les “rapports sexuels non consentis”

2023-06-28 17:11:50

Il Parlement européen augmente la pression sur les gouvernements de l’UE pour qu’ils criminalisent “relations sexuelles non consensuelles“. La proposition législative que la Commission européenne a lancé il y a un peu plus d’un an, pour lutter contre violence contre les femmes et la violence et la violence domestique dans l’UE, ont préconisé de l’ériger en crime – ainsi que les mutilations génitales féminines, la cyberviolence, le cyberharcèlement, la diffusion non autorisée de photographies intimes ou l’incitation à la haine – mais les gouvernements ont éliminé cette hypothèse de la position commune qu’ils ont convenu début juin. La commission des libertés civiles et des femmes du parlement européen Il a exigé ce mercredi que les Vingt-Sept reviennent sur leurs intentions.

“Les relations sexuelles non consensuelles, c’est-à-dire le viol, doivent être incluses dans toute directive sur la violence à l’égard des femmes. Avec les taux de violence à l’égard des femmes qui continuent d’augmenter après le covid19, il serait incompréhensible pour les femmes d’entendre de leurs gouvernements que le viol ne peut pas être inclus dans la législation pour lutter contre cet horrible phénomène », a prévenu le co-rapporteur du rapport, l’eurodéputé conservateur irlandais Frances Fitezgerald. Et il en va de même pour le deuxième co-composant du texte, le socialiste suédois Maison Figue. « Notre position est claire : les États membres doivent savoir qu’il ne peut y avoir de directive sans paragraphes sur le consentement. Seul un oui est un oui », a-t-il évalué.

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La position des commissions parlementaires, qui devra désormais être votée en session plénière en juillet, a été approuvée à une écrasante majorité 71 voix pour, 5 contre et 7 abstentions ce qui augure d’une confortable approbation dans l’hémicycle mais d’une rude négociation avec le Conseil. Dans sa proposition de directive, le Parlement européen demande une définition uniforme du viol fondée sur le consentement. Selon Bruxelles, un acte sans consentement est celui qui est accompli sans le consentement volontaire de la femme, même si elle est incapable de le donner en raison de son état physique ou mental, parce qu’elle est inconsciente, droguée, endormie, blessée ou souffre d’un handicap.

peur et intimidation

Les députés veulent que l’UE ajoute le craindre et la intimidation à la liste des facteurs qui empêchent la libre prise de décision et le consentement à être évalué en tenant compte des circonstances particulières. “Il est totalement inacceptable que les gouvernements nationaux diluent la proposition de la Commission en éliminant la criminalisation du viol. Ce serait une insulte impardonnable à toutes les victimes et survivantes si des normes minimales sur le crime de viol n’étaient pas incluses dans cette législation”, a-t-il averti. .

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Le rapport des députés demande également des règles pénales supplémentaires pour les agressions sexuelles (c’est-à-dire tout acte sexuel non consensuel qui ne peut être défini comme un viol) et demande à l’UE de légiférer sur les mutilations génitales intersexuées, la stérilisation forcée, le mariage forcé et le harcèlement sexuel au travail . Concernant la liste des circonstances aggravantes, ils proposent d’inclure le statut de séjour de la victime, la grossesse, l’angoisse, le fait d’être victime de traite des êtres humains ou de vivre dans des centres de retraite.

Liste des facteurs aggravants

Ils estiment également qu’il convient d’envisager aggravant le fait d’être mineur ou demandeur d’asile, notamment les actes inhumains, dégradants ou humiliants, les crimes entraînant la mort ou le suicide de personnes à charge ainsi que les crimes commis contre une personnalité publique, notamment les journalistes et les défenseurs des droits de l’homme, la recherche d’avantages, les crimes commis dans l’intention de préserver ou de restaurer “l’honneur”, l’intention de punir les victimes pour leur orientation sexuelle ou d’autres attributs de leur identité ainsi que la violence et le harcèlement en ligne.

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Concernant le harcèlement en ligne, le rapport qui sera voté en session plénière -et qui servira de base au Parlement dans les négociations interinstuonnelles avec le Conseil- demande également l’extension de la définition du “matériel intime” qui ne peut être partagé sans consentement pour inclure des images nues ou des vidéos qui ne sont pas de nature sexuelle. Les députés souhaitent également que la divulgation de données personnelles dans ce contexte, sans consentement, soit sanctionnée et que le préjudice économique soit pris en compte. Dans ce domaine, ils demandent que l’envoi non sollicité de matériel montrant des organes génitaux soit qualifié de cyberintimidation.

Enfin, le Parlement européen exhorte les gouvernements à garantir assistance juridique gratuite aux victimes dans une langue qu’ils comprennent, de recueillir des preuves dès que possible et de leur fournir un soutien spécialisé. De plus, ils demandent que les victimes de cyberviolence aient accès à des évaluations spécialisées pour identifier leurs besoins de protection. La directive, ainsi que la Convention d’Istanbul, qui a été ratifiée par l’UE le 1er juin 2023, constituera le cadre juridique pour la protection des personnes et la prévention de la violence de genre.



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