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Le nombre de traversées irrégulières chute de 51% au premier trimestre.

Maroc-Espagne : Les traversées irrégulières chutent de 51% au premier trimestre

Les dernières statistiques publiées par l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII) laissent entrevoir une baisse significative des traversées irrégulières au premier trimestre de cette année. En effet, les chiffres indiquent une diminution de 51% du nombre d’individus ayant tenté de franchir les frontières françaises de manière illégale. Cette tendance semble refléter les mesures strictes adoptées par les autorités pour lutter contre l’immigration clandestine, mais aussi l’impact de la pandémie de COVID-19 sur les déplacements internationaux. Cet article examine de plus près cette évolution et ses possibles conséquences.


La migration irrégulière en Espagne diminue, que ce soit par voie terrestre ou maritime, depuis plus d’un an, selon les chiffres récemment dévoilés par le ministère de l’Intérieur espagnol pour le premier trimestre 2023. L’année dernière à la même période, le nombre de migrants qui sont entrés dans le pays était de 8 727, tandis que cette année, il n’y en a eu que 4 287. Cette tendance est due au renforcement des relations diplomatiques entre l’Espagne et le Maroc, qui a entraîné une diminution du nombre de navires arrivant aux îles Canaries lors des trois premiers mois de cette année. Seuls 53 navires sont arrivés, contre 123 l’année précédente à la même période.

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Les données publiées par le ministère de l’Intérieur montrent également que toutes les voies d’accès à l’Espagne ont enregistré une baisse, à l’exception de celles qui passent par voie maritime pour arriver dans la péninsule et les îles Baléares. Au cours des trois premiers mois de l’année, 1 841 personnes sont arrivées dans 176 bateaux, contre 1 591 dans 155 bateaux l’an dernier à la même période. Il est cependant important de noter que cette voie d’accès continue de poser un problème pour les autorités espagnoles, car les mafias continuent de faire du trafic d’êtres humains.

Au cours du premier trimestre de 2022, lorsque les relations diplomatiques entre Madrid et Rabat étaient pratiquement rompues, l’immigration irrégulière était en dehors de tout contrôle. La route des îles Canaries, qui part de la côte marocaine et mesure un kilomètre de long, a enregistré des chiffres stratosphériques, avec des soupçons que le pays voisin avait volontairement relâché la surveillance policière pour s’attaquer aux mafias qui pratiquent le trafic d’êtres humains.

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Cette tendance à la baisse est également visible dans les entrées irrégulières à Sebta et Melilla. Au premier trimestre, 199 personnes sont entrées à Sebta par voie terrestre, soit une baisse de 3,9 % par rapport à l’année précédente, et 21 à Melilla, soit une baisse de 97,7 % par rapport au premier trimestre de 2022. Ces chiffres montrent que les politiques de contrôle des frontières ont été efficaces, mais qu’il reste encore des défis à relever pour l’Espagne dans le cadre de la migration irrégulière et du trafic d’êtres humains.

L’Espagne a travaillé avec le Maroc pour renforcer la coopération en matière de sécurité et de lutte contre le trafic d’êtres humains, et ces efforts semblent porter leurs fruits. Cependant, il est également important de s’attaquer aux causes profondes de la migration irrégulière en travaillant avec les pays d’origine pour améliorer les perspectives économiques et sociales et réduire les incidences des conflits armés.

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Le gouvernement espagnol a également mis en place une série de mesures pour gérer la migration irrégulière, notamment la création de centres d’accueil pour les migrants et la mise en place de programmes de formation et d’insertion professionnelle pour les réfugiés et les demandeurs d’asile. Il reste cependant du travail à faire pour s’assurer que ces politiques soient efficaces et durables à long terme.

En conclusion, la diminution de la migration irrégulière en Espagne est une bonne nouvelle, mais il reste encore beaucoup à faire pour s’attaquer aux causes profondes du problème et pour garantir que l’Espagne dispose d’un système d’asile et de migration efficace, juste et humain.

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