Nouvelles Du Monde

Le Nissan Kicks 2023 : Un compromis rationnel, polyvalent et abordable pour les automobilistes soucieux de leur budget

Le Nissan Kicks 2023 : Un compromis rationnel, polyvalent et abordable pour les automobilistes soucieux de leur budget

Le segment des voitures sous-compactes est définitivement en voie d’extinction. Pour tout dire, il ne restera que la vieillissante Mitsubishi Mirage et la Nissan Versa puisque la Kia Rio prendra sa retraite en 2024. Il est ironique de voir cette catégorie disparaître au moment où le coût de la vie augmente d’une manière vertigineuse. Les véhicules qui ont été commercialisés dans cette classe étaient, pour la plupart, abordables, spacieux et efficaces. Ils ont représenté une solution de transport infaillible pour tous ceux qui cherchaient de l’espace à bon prix, et je crois que c’est exactement pour cette raison que j’ai aimé le Nissan Kicks. Même s’il se positionne dans la catégorie des VUS sous-compacts, il représente, à mon avis, une alternative viable et pertinente pour les automobilistes soucieux de leur budget et de la polyvalence de leur véhicule. Le Kicks est plus approprié que jamais dans ce tourbillon économique.

Toujours joli
Le Nissan Kicks est arrivé sur le marché canadien en 2018 et continue toujours d’évoluer dans la même génération. Le Kicks n’a connu de changements esthétiques qu’en 2021 et navigue dans l’univers de l’automobile avec une bouille que je qualifierais de sympathique. Les différentes versions disponibles du Kicks permettent, à mon humble avis, de lui donner un style convaincant. D’entrée de jeu, la version S se montre un peu chenue ; elle est munie d’enjoliveurs et de plastiques noirs bon marché. Cependant, cette déclinaison affiche un prix de départ de 24 369 $, frais de transport et de préparation inclus, ce qui en fait l’une des plus abordables sur le marché. L’édition SV est la plus populaire et offre un bon rapport qualité-prix. Vendu à 27 169 $, le Kicks SV est équipé de roues en alliage de 17 pouces, de sièges avant chauffants, un incontournable, et d’un écran d’infodivertissement de 8 pouces. La version que j’ai testée porte le nom de SR Privilège. Elle est, à mon avis, la plus belle du lot, mais aussi la plus chère à 29 669 $. Je trouve que la tarification est assez honnête compte tenu du fait que cette version est équipée de jantes en alliage noir de 17 pouces, d’une peinture bicolore et de phares antibrouillard à DEL. Franchement, je n’étais pas très enthousiaste à l’idée de faire l’essai routier du Nissan Kicks parce que ce modèle commence à vieillir sur le marché. Cependant, l’exemplaire que j’ai testé, de couleur orange avec un toit et des accessoires noirs lustrés, m’a surpris par son caractère sportif. J’ai trouvé la version la plus coûteuse du Kicks plutôt belle.

Lire aussi  Adecco Group publie des résultats solides au troisième trimestre 2023 malgré un environnement économique difficile

Aquarium sur roues
Outre son allure extérieure réussie, je crois que le Kicks impressionne principalement à l’intérieur. J’ai été surpris par l’espace offert à bord de ce VUS sous-compact. Que ce soit à l’avant ou à l’arrière, j’ai pu m’asseoir confortablement, ce qui me permet d’affirmer que l’espace est suffisant pour différents types de passagers. Je n’ai rencontré aucune difficulté à installer le siège d’appoint de mon fils dans le véhicule, ce qui n’est pas toujours facile dans des voitures de taille similaire. Non, le Kicks n’est pas une fourgonnette, mais il est capable d’accueillir facilement un enfant sans sacrifier l’espace pour les passagers à l’avant. Le volume du coffre du Kicks est convenable : 188 litres de plus que le Hyundai Venue, mais 9 de moins que le Chevrolet Trax 2024. J’ai été agréablement surpris par le confort des sièges en similicuir, qui sont douillets sur la route comme en ville. Leur maintien est excellent. En ce qui concerne la visibilité, le Kicks mérite son titre d’aquarium sur roues. Les immenses fenêtres m’ont permis de me sentir rapidement à l’aise derrière le volant. Les matériaux utilisés dans l’habitacle sont de qualité convenable, surtout dans les versions plus équipées. Cependant, peu importe la version, certains plastiques rigides deviennent agaçants à la longue, et je pense qu’ils auraient pu être remplacés par du caoutchouc pour éviter les bruits irritants. Même en mettant l’accent sur les surpiqûres et les couleurs de mon modèle d’essai, le Kicks n’arrive pas à cacher complètement son âge. Le système d’infodivertissement pose problème. Il est équipé d’un écran de 8 pouces, parfois lent et n’offre pas une expérience d’utilisation très sophistiquée. Cependant, je note qu’il est très simple à manipuler et facilement accessible.

Lire aussi  Atalaya Mining PLC annonce une baisse de la production de cuivre au troisième trimestre 2023

CVT : C’est Vraiment Tannant
Le Nissan Kicks n’est pas puissant. Il est équipé d’un moteur à quatre cylindres de 1,6 litre qui développe une puissance de 122 chevaux et un couple de 114 livres-pieds. Il fonctionne convenablement en ville. Cependant, j’aurais aimé avoir plus de vigueur pour les dépassements ou les entrées sur autoroute, car j’ai parfois eu peur en raison des accélérations laborieuses. Le vrai problème, à mon avis, est la transmission. Le Kicks est équipé d’une transmission à variation continue (CVT) qui n’est pas impressionnante. Elle tente de tirer le meilleur parti de la puissance limitée du moteur, mais la réalité est que celui-ci semble vouloir exploser à chaque accélération, tant la mécanique gémit lorsqu’elle est sollicitée. J’ai souvent augmenté le volume du système audio Bose à 8 haut-parleurs, dont deux dans l’appuie-tête du conducteur, pour essayer de couvrir ce gémissement digne des films bollywoodiens. Rien n’y fait, il est gênant, élastique et ne m’a pas convaincu. C’est décevant, car le Kicks n’est pas désagréable à conduire. Il tient bien la route, est champion de la conduite urbaine et confortable sur la route. Franchement, je n’ai pas détesté mon expérience au volant du Kicks, au contraire. Cependant, cela aurait été beaucoup plus agréable, si ce n’était la transmission. En revanche, cette combinaison mécanique est assez économe en carburant. J’ai enregistré une consommation moyenne de 7,1 litres aux 100 kilomètres, ce qui est excellent étant donné que j’ai principalement utilisé le véhicule en ville, dans la circulation, et que j’ai poussé un peu la machine pour l’essai. Le fait que le Kicks soit uniquement disponible en traction avant favorise les statistiques.

Lire aussi  Que doit faire un atelier pour pouvoir réparer des voitures électriques ?

Retour aux sources
En bref, j’aime le Nissan Kicks 2023 et je pense qu’il est plus pertinent que jamais. C’est un compromis rationnel, polyvalent et abordable. Je sais que certains automobilistes auraient aimé qu’il soit disponible en transmission intégrale, mais honnêtement, je pense que c’est là que le mot compromis prend tout son sens. Il répond aux véritables besoins fondamentaux qui sont de se déplacer facilement, de manière économique et en transportant tout ce dont on a besoin (dans la mesure du raisonnable). Opter pour une version à quatre roues motrices le rendrait moins accessible, plus lourd et donc plus gourmand en carburant. Avec la future disparition du Nissan Qashqai en 2024, il ne serait pas surprenant de voir une nouvelle génération du Kicks apparaître prochainement. J’espère simplement que ce petit véhicule restera abordable et qu’il conservera ses qualités sans devenir un autre SUV coûteux sur un marché saturé. Du moins pour le moment, l’équipe de RPM recommande le Nissan Kicks 2023. C’est un véhicule qui profite du chaos financier actuel pour démontrer une fois de plus sa pertinence.
#Nissan #Kicks #pertinent #jamais #Essai #routier
publish_date]

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

ADVERTISEMENT