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Le nid-de-poule sera payé par le gouvernement en français.

Le gouvernement s’apprête à dépenser plusieurs millions de dollars pour réparer les routes parsemées de nids-de-poule, qui sont devenus un fléau pour les automobilistes à travers le pays. Cette initiative vise à améliorer la sécurité routière et à faciliter la circulation, mais soulève également des questions sur la planification et l’entretien des infrastructures publiques. Dans cet article, nous examinerons les raisons derrière ce projet de réparation des nids-de-poule et son impact potentiel sur les citoyens et l’économie.


La citoyenne qui a remporté une victoire à la David contre Goliath contre le ministère des Transports peut enfin crier victoire. Québec vient finalement de changer d’avis et va payer les quelque 500 $ dus à la Lavalloise. « Je trouve ça frustrant. Il a fallu que je passe dans les médias et c’est à la suite de pressions médiatiques qu’ils ont lâché le morceau», a déclaré Brittany Ménard, qui se réjouit tout de même d’avoir enfin gain de cause. Le quotidien La Presse a raconté, le 13 mars dernier, l’histoire de Ménard. La jeune femme roulait il y a un an près de l’autoroute 15 avec sa voiture acquise le jour même quand elle a touché un nid-de-poule, ce qui a entraîné une crevaison. Fâchée de voir sa nouvelle voiture abîmée, elle a envoyé une réclamation au ministère des Transports, mais celui-ci a refusé de payer.

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Le Ministère soutenait que «la détérioration de la chaussée constitue un phénomène normal en hiver et qu’il ne peut intervenir que si les conditions météorologiques le permettent». Québec invoquait également l’article 30 de la Loi sur la voirie qui prévoit qu’il n’est pas responsable «du préjudice causé par l’état de la chaussée aux pneus ou au système de suspension d’un véhicule automobile». Brittany Ménard a décidé de porter sa cause aux petites créances. Elle a réussi à prouver que le nid-de-poule avait été signalé cinq fois au Ministère dans le mois ayant précédé son accident.

Le 14 février, la Cour du Québec lui a donné gain de cause. La juge Chantale Massé a estimé que le ministère des Transports avait commis une «faute lourde». Elle a condamné le Ministère à rembourser les 449,55 $ de frais de réparation du pneu de Ménard et les 108 $ de frais juridiques. Cependant, le Ministère a immédiatement fait une requête de pourvoi en rétraction du jugement, demandant ainsi un nouveau procès. Cette situation laissait craindre à Ménard, qui se représentait elle-même, l’extension du processus judiciaire.

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Cependant, le jour de la publication de l’article de La Presse, alors que Ménard accordait des entrevues à la radio et à la télévision, le Ministère a fait savoir qu’il allait payer. «Le Ministère ne demandera pas la rétractation du jugement considérant le principe de proportionnalité, soit que la valeur des dommages ne justifie pas l’allongement des procédures», a déclaré le porte-parole du ministère des Transports, Gilles Payer. Il a ajouté : «Cela dit, soulignons que c’était afin de respecter les délais et protéger ses droits que le Ministère avait déposé un pourvoi en rétractation de jugement».

Brittany Ménard espère que sa mésaventure incitera d’autres automobilistes à faire des réclamations au Ministère pour des nids-de-poule. «Je trouve ça plate que ça ait pris tout ça pour faire bouger les choses. À la base, ils ne se sont pas présentés en cour, ensuite ils remettent en question la décision du juge. Tout ça pour 500 $. Je trouve ça frustrant», dit-elle. Elle se réjouit toutefois d’enfin toucher son dû. «Je n’ai pas encore reçu le chèque, mais il paraît qu’il est dans la poste!»

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