Nouvelles Du Monde

Le moustique tigre gagne du terrain en France malgré les cas autochtones de dengue.

Le moustique tigre gagne du terrain en France malgré les cas autochtones de dengue.

Le moustique tigre est toujours bien présent en France. L’année dernière, l’Aedes albopictus – le nom scientifique de l’insecte – reconnaissable à ses rayures noires et blanches, avait laissé de mauvais souvenirs. Au 1er janvier 2023, il avait colonisé 71 départements, un nombre en constante augmentation depuis son installation en métropole en 2004. Ce moustique, qui pique plutôt le matin et le soir, avait été à l’origine de 65 “cas autochtones” de dengue, concentrés dans le sud de la France. Ces cas désignent des patients qui n’ont pas voyagé dans des zones où le virus circule largement comme les Antilles, mais ont été piqués par un moustique lui-même infecté au contact d’un voyageur contaminé.

Et cette année, la tendance s’annonce “assez semblable”. Une quarantaine de cas autochtones ont été comptabilisés jusqu’à présent – mais la saison n’est pas encore terminée -, indique Marie-Claire Paty, coordinatrice de la surveillance des maladies à transmission vectorielle à Santé publique France. La France comptait neuf “foyers” l’année dernière, et huit, pour l’instant, en 2023.

Lire aussi  Les baies rappelées par le ministère présentent un risque de norovirus et d'hépatite A

La dengue est une maladie virale qui se traduit par une forte fièvre avec, dans de rares cas, une évolution vers une forme plus grave provoquant notamment des saignements. Les décès sont toutefois très rares (environ 0,01 % de l’ensemble des cas).

L’impact du réchauffement climatique

En Outre-mer, les Antilles sont en phase épidémique depuis mi-août, et les autorités sanitaires surveillent les profils à risque de formes graves, notamment les patients atteints de drépanocytose. Cette épidémie a contribué à un nombre déjà record de cas de dengue importés en France – plus de 1 300 jusqu’à maintenant. Et pour la première fois, un cas autochtone a été recensé en Île-de-France en octobre, à Limeil-Brévannes (Val-de-Marne), à une quinzaine de kilomètres au sud-est de Paris.

Ces cas étaient jusqu’alors observés dans des régions du sud, au climat a priori plus favorable au moustique tigre. L’extension vers le nord du moustique tigre est favorisée par le réchauffement climatique : plus il fait chaud, plus le cycle de développement du moustique se raccourcit. La vitesse de multiplication du virus à l’intérieur de l’insecte augmente elle aussi, sous l’effet de la température.

Lire aussi  La santé finance déjà le faux vaccin contre le "mauvais" cholestérol, Leqvio

L’expansion du moustique tigre reste toutefois essentiellement favorisée par les voyages et les comportements humains. Les autorités sanitaires vont ainsi devoir redoubler de vigilance pendant les Jeux olympiques 2024, qui favoriseront, en pleine saison estivale, le brassage de populations. “C’est un des risques anticipés, on s’y prépare”, assure le Dr Marie-Claire Paty.

pour un article pouvant se classer haut sur Google.
#Santé #moustique #tigre #continue #prospérer #déjà #une #quarantaine #cas #dengue
2023-10-29 19:40:38

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

ADVERTISEMENT