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Le miracle ivoirien : Histoire d’une Coupe d’Afrique inattendue

Le miracle ivoirien : Histoire d’une Coupe d’Afrique inattendue

Tout d’abord, il y a le parcours miraculeux de l’équipe de Côte d’Ivoire. Tout commence par une phase de groupes ratée, notamment une défaite 4-0 contre la modeste Guinée équatoriale.

Les Eléphants, comme on les surnomme, parviennent ensuite à se qualifier pour les huitièmes de finale en terminant parmi les meilleurs troisièmes, après avoir limogé le sélectionneur français Jean-Louis Gasset.

Ils valident ensuite leur billet pour les quarts de finale aux tirs au but face au Sénégal, avant d’accéder au dernier carré à dix joueurs contre onze grâce à un but à la dernière minute de la prolongation contre le Mali.

Hier, une qualification plus classique : 1-0 contre la République démocratique du Congo.

On ne peut pas raconter le succès de cette Coupe d’Afrique sans mentionner son scénario à rebondissements pour le pays hôte.

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La Côte d’Ivoire vit un rêve. Tout un peuple se mobilise derrière son équipe de rescapés vouée aux gémonies il y a moins de deux semaines. Rendez-vous dimanche donc pour le bouquet final contre le Nigeria.

Et la Côte d’Ivoire a beaucoup investi dans cette CAN. C’est la priorité du président Alassane Ouattara. Le gouvernement ivoirien a investi 1,3 milliard d’euros dans l’organisation. Près de 7% du budget national annuel.

Il a fallu construire ou rénover six stades mais aussi des routes, des ponts, des logements… La Côte d’Ivoire n’avait accueilli qu’une CAN, en 1984, et à l’époque, seuls huit pays y participaient. Désormais, 24 équipes sont en lice. Tout le continent a les yeux rivés sur le pays hôte. 150 pays dans le monde diffusent la compétition. 5000 journalistes, un million et demi de visiteurs.

Bien sûr, il y a eu des problèmes, des polémiques… le partenariat avec Totalenergies, sponsor aux activités controversées en Afrique. Le coût des infrastructures, les embouteillages, les tribunes parfois clairsemées en raison de billets revendus à des prix prohibitifs…

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Mais à trois jours de la fin de la compétition, on retient d’abord que la Côte d’Ivoire a réussi sa Coupe d’Afrique. Et donc son opération marketing.

On le sait, organiser de grands événements sportifs, c’est offrir une immense publicité pour le tourisme, le développement d’un pays… la Côte d’Ivoire affiche l’un des taux de croissance les plus élevés d’Afrique. Une compétition internationale permet de masquer les problèmes sociaux, les controverses politiques.

En 2020, la candidature d’Alassane Ouattara à un troisième mandat, en violation de la Constitution, avait été fortement contestée. Aujourd’hui, l’opposition est inaudible, le football rassemble le pays.

C’est d’autant plus vrai alors que les pays voisins d’Afrique de l’Ouest vacillent. La Côte d’Ivoire est entourée de putschistes, en Guinée, au Mali, au Burkina, au Niger. Et même le Sénégal, îlot de stabilité dans la région, traverse une crise politique inédite suite au report de l’élection présidentielle.

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Il y a deux semaines, Abidjan a même accueilli la visite du secrétaire d’État américain Antony Blinken, qui a félicité le pays pour sa lutte contre le djihadisme.

Il ne manque plus à la Côte d’Ivoire qu’une victoire pour faire de cette CAN un triomphe diplomatique et sportif inespéré.

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