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Le ministre remporte l’appel contre la décision de révoquer le permis de séjour d’un Géorgien

Le ministre remporte l’appel contre la décision de révoquer le permis de séjour d’un Géorgien

La ministre de la Justice a obtenu gain de cause en appel pour rétablir sa décision de révoquer le permis de séjour d’un Géorgien après avoir estimé que son mariage avec un citoyen de l’UE était un mariage de convenance.

La Cour d’appel a estimé que la Haute Cour avait commis une erreur de fait et de droit en décidant d’annuler la révocation du ministre.

Se prononçant au nom du tribunal composé de trois juges, la juge Ann Power a estimé que le fondement juridique de la décision du ministre était clair et que les garanties procédurales requises par la loi étaient respectées.

L’homme a épousé une Lituanienne vivant en Irlande qu’il a rencontrée sur une application de rencontres alors qu’il vivait en Géorgie.

Le mariage a eu lieu ici en mars 2017, six mois après son arrivée illégale en Irlande. Son épouse vivait ici depuis 2006.

Il a demandé un permis de séjour environ un mois après le mariage, sur la base de son mariage avec un citoyen de l’UE.

Il a retiré sa demande de protection internationale en juillet et a obtenu un permis en décembre 2017 pour une période de cinq ans.

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On lui a dit qu’il lui incombait d’informer le ministre de « tout changement de circonstances » susceptible d’affecter son droit de résider dans l’État.

Selon le couple, le mariage est devenu tendu et l’épouse a brièvement quitté l’adresse matrimoniale avant d’accepter début 2018 d’essayer de régler leurs différends.

En octobre de la même année, aurait-on affirmé, elle avait quitté définitivement leur logement loué.

En février 2019, l’homme a demandé un nouveau passeport, ce qui a incité le ministre à demander des détails démontrant qu’il résidait toujours ici avec son épouse.

Le couple a répondu en disant qu’elle avait récemment déménagé parce qu’ils “avaient beaucoup de disputes et après avoir essayé de sauver la relation, nous avons décidé de passer à autre chose et de vivre en couple séparé… Nous avons décidé de divorcer”.

Le Ministre a examiné les différentes adresses de facturation du couple ainsi que d’autres documents, avant de lui écrire pour lui proposer de révoquer son titre de séjour.

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Après avoir examiné sa réponse à la proposition, le ministre a procédé à la révocation du permis, affirmant, entre autres raisons, qu’il s’était engagé dans un mariage de convenance pour l’obtenir.

Cette décision a été confirmée en appel.

L’homme a déposé un recours auprès de la Haute Cour, affirmant que la décision de révocation était basée sur une évaluation de sa crédibilité personnelle dans laquelle son récit et celui de son épouse n’étaient pas crus. Il a soutenu que la ministre était tenue de tenir une audience dans le cadre de sa prise de décision.

La Haute Cour a annulé la décision, estimant qu’une procédure orale était nécessaire pour garantir l’équité.

La ministre a fait appel devant la Cour d’appel, affirmant qu’elle s’était conformée à tous les moments pertinents aux dispositions des règlements des Communautés européennes de 2015 et de la directive sur la libre circulation. Elle a souligné le fait que l’homme n’avait pas demandé une audience.

La pratique du ministre dans le traitement des décisions administratives de cette nature consiste à effectuer tous les examens « sur papier », a-t-elle ajouté.

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L’homme s’est opposé à l’appel.

Dans sa décision, Mme Justice Power a estimé qu’il existait une base suffisante permettant au ministre de prendre sa décision, tandis que le droit de l’homme à la justice naturelle et constitutionnelle n’avait pas été violé par l’absence d’audience.

Le droit naturel et constitutionnel d’être entendu dans les processus décisionnels administratifs n’exige pas un droit à une audience orale dans tous les cas, a-t-elle déclaré, ajoutant que le fait que l’homme n’en ait pas demandé était un facteur à prendre en compte pour déterminer la justice dans cette affaire. .

Le juge a déclaré que l’homme avait eu une « opportunité significative » de fournir des informations et des preuves supplémentaires pour dissiper les inquiétudes du ministre.

Mme la juge Aileen Donnelly et Mme la juge Úna Ní Raifeartaigh ont souscrit aux conclusions.

2023-10-26 19:06:57
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