Le projet de Ramaphosa de nommer un ministre de l’électricité a été critiqué, le DA affirmant que cela pourrait coûter des millions de plus aux contribuables – mais un ministre de plus dans un cabinet pléthorique ne fera peut-être pas beaucoup de différence.
DOSSIER : L’organisation de la société civile Stand Up SA a rassemblé des manifestants pour marcher vers le siège d’Eskom le 2 février 2023. Photo : Rejoice Ndlovu / Eyewitness News
JOHANNESBURG – L’économiste en chef d’Econometrix, Azar Jammine, a déclaré qu’il ne s’attendait pas à ce que des dépenses supplémentaires massives soient engagées par le Trésor lorsque le nouveau ministre de l’électricité entrera en fonction.
Cela survient après que le président Cyril Ramaphosa a annoncé son intention de nommer un ministre de l’électricité pour remédier à l’instabilité de l’approvisionnement en électricité du pays.
La décision de Ramaphosa a suscité des critiques, notamment des inquiétudes quant au fait qu’un portefeuille supplémentaire dans son cabinet pourrait s’avérer trop coûteux.
L’Alliance démocratique (DA) avait précédemment estimé que le ministère de l’électricité coûterait au pays au moins 37 millions de rands par an.
Jammine a déclaré que la taille du cabinet de Ramaphosa restait un problème, avec 28 ministres et 34 vice-ministres.
“Le fait est que la plainte est que dans l’ensemble, le Cabinet est gonflé, et l’ajout d’un ministère de plus à la suite de plus de 50 autres ministères n’entraînera pas de nouvelles dépenses massives”, a déclaré Jammine.
Il est entendu que le nouveau ministre ne sera dévoilé qu’après le discours du budget du ministre des Finances Enoch Godongwana mercredi.
