Le ministre de la Justice du Maroc défend les libertés individuelles et s’oppose à l’espionnage des citoyens chez eux

Abdellatif Ouahbi, le président du parti de l’Istiqlal au Maroc, est connu pour tenir des positions conservatrices en matière de morale et de religion. Toutefois, il suscite la controverse en raison de ses déclarations récentes sur des sujets très sensibles dans la vie publique marocaine : les relations hors mariage, l’avortement et la réforme du Code pénal. Dans cet article, nous allons examiner en détail les prises de position d’Abdellatif Ouahbi sur ces questions brûlantes et leur impact potentiel sur la société marocaine et sur l’évolution du cadre juridique du pays.


Le ministre marocain de la Justice, Abdellatif Ouahbi, a participé à une conférence sur le thème des libertés publiques. Il a abordé la question de la réforme du Code pénal et affirmé qu’il n’était pas question d’espionner la vie privée des gens, même en cas de relations sexuelles hors mariage. Il a également évoqué la question de l’avortement, estimant qu’il s’agissait d’une question entre le médecin et sa patiente. Enfin, il a ironisé sur les tests ADN en affirmant que les Marocains risquaient de marcher dans la rue suivis par leurs enfants si ces tests étaient autorisés. Le ministre a appelé à un débat sérieux et positif sur les libertés individuelles, dans un cadre juridique et de jurisprudence.