Le ministre Borsus reconnaît des problèmes dans l’application de la carte de sensibilité à l’érosion et envisage des modifications

Le ministre Borsus (MR) a déclaré qu’il comprenait la colère des agriculteurs, car il y avait clairement un écart entre l’approche théorique et sa mise en pratique sur le terrain. Bien qu’il ait confiance dans la carte de sensibilité à l’érosion du point de vue théorique et conceptuel, il a souligné qu’elle ne tenait pas compte de la sensibilité intrinsèque de la parcelle en termes de couverture et de techniques de travail du sol. Des adaptations doivent donc être apportées à la cartographie pour la rendre plus conforme à la réalité du terrain. Le groupe de travail érosion travaille sur des modifications telles que l’accompagnement des agriculteurs par un “conseiller érosion” pour les aider à réduire la sensibilité de leurs parcelles, ainsi que des aménagements “à la carte” pour sortir du cadre général du cahier des charges. Il convient de noter que l’année 2023 sera considérée comme une année blanche, et que les deux années de mise en œuvre prises en compte seront 2024 et 2025.