Le Mauritanien Amir Abdou à l’aube d’un autre moment marquant de l’histoire

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lundi 29 janvier 2024

L’entraîneur mauritanien, Amir Abdou, est un joueur qui a fait ses preuves. Il n’est pas nouveau dans l’art de créer l’histoire et de provoquer des bouleversements.

Dans cette exclusivité pour CAFonline, il fait le point sur ce qui a été réalisé jusqu’à présent lors de la Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies CAF Côte d’Ivoire 2023 et attend avec impatience la suite.

• Les huitièmes de finale sont un territoire familier pour le joueur de 51 ans

• Il considère le match du Cap-Vert comme une opportunité unique d’écrire l’histoire

Pour la deuxième fois consécutive, vous êtes là pour la CAN, qu’est-ce que ça fait ?

Je travaille avec la Mauritanie depuis maintenant deux ans et demi et je suis fier de ce que nous avons accompli jusqu’à présent.

C’est un grand honneur pour moi de participer pour la deuxième fois à la Coupe d’Afrique des Nations et c’est grâce au travail acharné des joueurs qui sont allés battre l’Algérie que nous nous sommes qualifiés. Je ne pourrais pas y parvenir tout seul, c’est donc un honneur pour moi.

Comment s’est passée la réception à Bouaké ?

On a été vraiment surpris à Bouaké, on a eu un bon accueil, les infrastructures étaient bonnes, les Ivoiriens nous ont super bien accueillis, on était dans une ville accueillante, le terrain était vraiment en bon état, le tournoi a été réussi.

Que ressentez-vous en sachant que vous êtes le premier entraîneur à remporter un match de la CAN contre la Mauritanie ?

Rien ne peut s’accomplir seul, c’est un travail collectif qui a été fait, nous avons préparé les joueurs mentalement et physiquement et veillé à ce qu’ils aient le bon état d’esprit pour être à la hauteur.

Je suis vraiment fier d’avoir aidé tout au long de cette phase de poules, personne ne croyait qu’on pouvait se qualifier dès la phase de poules mais on y est arrivé, on ne lâche rien ici, on va continuer.

Dieu seul sait, pour le moment, je suis uniquement concentré sur les huitièmes de finale et après on verra

Vous avez créé la surprise au Cameroun et l’avez encore répété en Côte d’Ivoire, comment renforcez-vous la confiance de votre équipe pour les grands matchs ?

Ce que nous avons réalisé avec les Comores est quelque chose d’extraordinaire, puisque c’est mon pays et j’ai dit que nous pouvions refaire cela. J’ai dit que ce qui s’était passé avec les Comores pouvait se répéter avec la Mauritanie mais personne n’a cru en nous et au final, nous nous sommes qualifiés après notre victoire contre l’Algérie.

Vous étiez dans un groupe difficile avec l’Algérie, le Burkina Faso et l’Angola, comment avez-vous géré cela ?

Les deux premiers matchs que nous avons joués ont été positifs pour nous contre l’Angola et le Burkina Faso. Il était important pour nous d’avoir le même état d’esprit. Plus tard, les joueurs ont cru en eux et se sont lancés. C’est positif pour nous.

Quelle sera l’approche du huitième de finale face au Cap-Vert ?

Nous allons nous préparer et avoir la bonne préparation pour ce match, le Cap-Vert est également considéré comme un outsider donc tout ce que je peux dire c’est que nous allons nous préparer et nous préparer en conséquence.

Il est donc important que nous soyons vraiment calmes. Personne ne croyait que nous pouvions nous qualifier. L’objectif est de rester humble et de faire en sorte d’aller le plus loin possible, de passer ce huitième de finale, d’écrire l’histoire et d’apporter de la joie au peuple mauritanien.

C’est un rêve, un très grand rêve, pour réaliser ce rêve, il faut y aller étape par étape, il faut regarder les matches si on fait un bon match contre le Cap-Vert, on verra ce qu’on peut réaliser plus tard.