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“Le manque criant de logements dans la communauté anishnabe de Lac-Barrière”

“Le manque criant de logements dans la communauté anishnabe de Lac-Barrière”

Les communautés autochtones ont toujours fasciné les Occidentaux. Une d’entre elles est la nation Anishnabeg, qui habite une partie importante de l’Amérique du Nord depuis des siècles. Parmi ces Anishnabeg, se trouvent les membres de la communauté de Lac-Barrière, une petite ville de l’ouest du Québec. Dans cet article, nous allons explorer leur vie quotidienne, leur culture, leurs traditions et tout ce qui fait leur identité. Nous allons également découvrir comment ils ont survécu aux changements dramatiques qui ont eu lieu au cours des dernières décennies et ce qui les lie encore à leurs ancêtres et à leur terre. Nous allons nous intéresser à leur mode de vie, à la structure sociale de leur communauté et au rôle qu’ils jouent dans la société canadienne. Nous allons tenter de comprendre leur vision du monde et leur relation avec leur environnement. Bref, cet article est une invitation pour vous de découvrir le quotidien fascinant des Anishnabeg de Lac-Barrière.


La communauté anishnabe de Lac-Barrière, située entre Val-d’Or et Mont-Laurier, au Québec, souffre d’une importante pénurie de logements. Selon le chef de la communauté, Casey Ratt, environ 20 maisons devraient être construites pour répondre aux besoins, mais en attendant, les résidents se débrouillent avec les logements existants, vivant souvent entassés. Waylon Nottaway, un artiste de 44 ans, a récemment récupéré la maison de sa tante, l’ancien poste de police de la communauté, où il vit aujourd’hui seul avec son neveu. Il a auparavant passé des années à chercher un endroit où poser ses affaires, dormant chez des amis ou passant des nuits dans des motels. Il a décoré sa maison avec des objets récupérés, comme des caisses de lait qu’il a transformées en étagères, une structure de trampoline transformée en lustre ou encore un vieux canapé nettoyé et transformé en fauteuil. Martina Ratt, une autre résidente de la communauté, vit quant à elle dans un chalet de plus en plus proche de l’effondrement dû à l’érosion, alors que la maison qu’elle partage avec ses enfants et petits-enfants est extrêmement surpeuplée. Le manque de logements est une priorité pour le nouveau chef de la communauté, Casey Ratt, élu en mars 2021, mais les ressources sont limitées et la communauté est institutionnellement dépendante d’une génératrice électrique qui ne peut alimenter que peu de maisons supplémentaires.

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