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Le mandat d’arrêt d’un tenancier de bordel condamné a été annulé – The Irish Times

Le mandat d’arrêt d’un tenancier de bordel condamné a été annulé – The Irish Times

La cour d’appel a annulé un mandat d’arrêt contre un tenancier de maison close condamné pour outrage présumé pour non-paiement de 243 000 euros de bénéfices à l’État.

Le mandat d’arrêt contre Martin Morgan a été émis par la Haute Cour il y a deux ans pour outrage présumé pour non-paiement de 243 000 € à l’État pour tirer profit de son activité criminelle.

La cour d’appel a signalé qu’une procédure alternative pourrait être suivie par le directeur des poursuites pénales (DPP) pour faire comparaître Morgan devant le tribunal pour expliquer son outrage présumé.

Dans les circonstances de l’affaire, la Haute Cour n’avait pas compétence pour délivrer un mandat d’arrêt en novembre 2020 dans le but de le faire comparaître devant elle où il risquait potentiellement d’être emprisonné pour non-paiement, a déclaré le COA à trois juges. jeudi.

Parce qu’il n’a pas été démontré que Morgan était en défaut d’un processus qui avait ordonné sa comparution devant le tribunal, la décision de délivrer un mandat d’arrêt contre lui pour garantir sa comparution n’était pas appropriée, a statué le tribunal.

Le juge John Edwards a souligné qu’il restait ouvert au DPP, en principe, et sur la base de preuves adéquates, de déposer une demande “fraîche et correctement rédigée” en vertu de l’article 19.2 de la loi sur la justice pénale de 1994 pour que Morgan soit saisi et traduit devant la Haute Cour. Cour pour expliquer pourquoi il ne devrait pas être reconnu coupable d’outrage, et envoyé en prison, pour non-respect de l’ordonnance de confiscation.

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La loi, a souligné le juge, empêche un débiteur d’être emprisonné pour non-paiement d’une dette, mais un débiteur pourrait éventuellement être emprisonné pour avoir commis un outrage au tribunal dans une procédure liée à la dette.

Les procédures engagées par le DPP en vertu de l’article 19.2 visant à l’emprisonnement d’une personne soupçonnée d’avoir omis de se conformer à une ordonnance de confiscation sont, en substance, des procédures pour outrage criminel, a-t-il déclaré.

La règle générale est que la méthode utilisée pour garantir la comparution d’un accusé devant un tribunal doit être la moins restrictive pour sa liberté, a-t-il déclaré. Il n’y avait aucune preuve que Morgan ait été invité à comparaître volontairement devant la Haute Cour, s’il était possible ou pratique de le faire et aucune preuve d’un processus imposant sa comparution qu’il était en défaut.

Morgan, âgé d’une cinquantaine d’années, qui avait exploité le bordel dans un appartement de Dublin et en 2020 avait une adresse à Highbury Road, Londres, avait précédemment affirmé qu’il avait dépensé les bénéfices de son activité criminelle en dépenses professionnelles.

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Il a nié avoir organisé la prostitution et dirigé le bordel dans l’appartement Bachelors Walk entre août et octobre 2005, mais a été reconnu coupable par un jury et emprisonné pendant trois ans en 2008.

Le tribunal pénal de circuit a par la suite accordé une ordonnance de confiscation d’environ 252 000 € d’actifs sur la base de calculs de ce que le bénéfice net de l’entreprise était susceptible d’avoir été pendant les 22 jours au cours desquels l’appartement était sous la surveillance de la Garda.

Lors de l’échec de l’appel de Morgan en 2018 contre l’ordonnance de confiscation, le COA a entendu l’État à un moment donné alléguer que le bordel générait quelque 4 millions d’euros de bénéfices par an.

Le Criminal Assets Bureau (Cab) a ensuite demandé à la Haute Cour d’exécuter l’ordonnance de confiscation. Alors que la commande initiale était de 252 583 €, celle-ci a été réduite de 9 000 € en espèces saisies par gardaí à Morgan et confisquées au profit de l’État.

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Il a été soutenu que l’article 19.2 de la loi de 1994 sur la justice pénale prévoit une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à trois ans en cas de non-respect d’une ordonnance de confiscation obligeant un accusé à payer jusqu’à 250 000 €. Comme Morgan n’était plus dans la juridiction, on a cherché à obtenir d’abord sa comparution au tribunal au moyen d’un mandat d’arrêt qui pourrait être utilisé pour l’extrader.

Morgan n’a pas assisté à l’audience de 2020 où ses avocats, en contestant le processus de mandat d’arrêt en cours, ont fait valoir qu’il avait déposé un affidavit un an plus tôt expliquant sa position et qu’il n’y avait eu aucune tentative d’enquêter sur ce qu’il avait dit autre que l’État ne l’acceptant pas. .

La Haute Cour a accepté de délivrer un mandat d’arrêt pour garantir la présence de Morgan pour des raisons, notamment qu’il était informé de la demande et représenté par des conseillers juridiques.

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