Dans un communiqué, le ministère de l’Intérieur a déclaré que les deux hommes avaient été reconnus coupables d’avoir communiqué avec des “parties étrangères hostiles”, une référence à Israël.
Dans un cas, les informations auraient conduit au “ciblage et au martyre de citoyens”, tandis qu’un autre a été accusé d’avoir fourni des informations sur “les résistants, leurs lieux de résidence, nombre de leurs emplois, les lieux de lancement des roquettes et les ateliers de forge”.
Les trois autres personnes exécutées ont été reconnues coupables de meurtre. Les cinq exécutions annoncées dimanche portent à 33 le nombre total d’exécutions par le Hamas depuis que le groupe a pris le pouvoir dans l’enclave côtière en 2007.
Le ministère de l’Intérieur à Gaza a déclaré que les exécutions avaient eu lieu “après que tous les degrés de contentieux aient été épuisés” et que “les condamnés avaient pleinement le droit de se défendre conformément aux procédures judiciaires”.
On ne sait pas quelle forme ont pris les procès.
La dernière fois que le Hamas est connu pour avoir exécuté des personnes accusées de collaborer avec Israël, en avril 2017, le groupe de défense des droits humains Amnesty International a qualifié leurs procès de “procédures inéquitables devant des tribunaux militaires”.