Le gouvernement demande une renégociation régulière des prix des denrées en rayons supermarchés.

Le gouvernement français a récemment demandé aux industriels et aux supermarchés de reprendre les négociations commerciales qui avaient été interrompues en raison de la crise sanitaire. Cette décision vise à soutenir l’ensemble de la chaîne alimentaire, alors que les producteurs et les agriculteurs ont été durement touchés par les restrictions liées au coronavirus. Cette demande du gouvernement intervient dans un contexte économique difficile, où de nombreux acteurs de la filière alimentaire sont confrontés à des difficultés financières importantes. Cette décision soulève de nombreuses questions quant à la capacité des entreprises à négocier de nouvelles conditions commerciales et à trouver des solutions durables pour l’ensemble de la filière alimentaire.


Le gouvernement français a demandé aux supermarchés et à leurs fournisseurs industriels de renégocier les prix de vente des denrées alimentaires vendues dans les rayons. Dans une lettre adressée à l’Ania, l’organisation des entreprises agroalimentaires, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire et la ministre déléguée au Commerce Olivia Grégoire ont demandé aux entreprises de s’inscrire dans une “perspective de renégociation infra-annuelle des contrats” afin de faire baisser les prix, “chaque fois que cela sera objectivement justifié”. Les industriels sont invités à examiner les demandes de renégociation dès les premiers signes de décrue de l’inflation. Les distributeurs doivent ensuite s’assurer que les réductions de prix sont restituées aux consommateurs de manière intégrale et sans délai. Les supermarchés négocient chaque année avec leurs fournisseurs les conditions auxquelles ils leur achèteront leur production pour les magasins. Les dernières négociations ont abouti à une hausse moyenne de 10% des prix payés aux industriels afin de tenir compte de la hausse de leurs coûts de production, tels que l’énergie, les transports et les matériaux d’emballage.