Il s’agit de l’interdiction de dégazage. Les réservoirs qui naviguent sont vidés et nettoyés pour un nouveau chargement. Cela libère des substances toxiques et cancérigènes.
Selon les ministres successifs de l’Infrastructure et de la Gestion de l’Eau, une interdiction n’était pas possible car un traité international sur le dégazage n’a pas été approuvé par tous les participants.
Mais selon une analyse de l’Université Erasmus de Rotterdam, cette condition ne se retrouve pas dans les traités internationaux. Les chercheurs pensent que les Pays-Bas devraient en fait interdire le dégazage sur la base des traités sur les droits de l’homme, car les émissions nuisent à la santé publique et à l’environnement.
Chaque jour, une quinzaine de skippers fluviaux dégagent des fumées toxiques de leurs citernes, estime le ministère. Des milliers de mètres cubes de fumées toxiques et cancérigènes sont libérés à la fois. Cela se produit, par exemple, autour de l’IJsselmeer et nuit aux résidents locaux et à la nature.
Le dégazage provoque des maux de tête, de la fièvre et des yeux rouges chez le personnel du navire. Les capitaines s’inquiètent des effets à long terme des émissions toxiques.