Je ne souhaite pas de traitement injuste, car la question des émissions est l’affaire du monde.
Jakarta (ANTARA) – Le ministre de l’Investissement et chef du Conseil de coordination des investissements (BKPM), Bahlil Lahadalia, dans un communiqué publié mercredi, a exhorté les pays du G20 à gérer l’écart de flux d’investissements verts entre les pays développés et les pays en développement.
Seul un cinquième des investissements dans les énergies vertes entre dans les pays en développement qui constituent les deux tiers de la population mondiale, a-t-il déclaré lors de la deuxième réunion du groupe de travail sur le commerce, l’investissement et l’industrie (TIIWG) à Surakarta, dans le centre de Java.
Le G20 est un forum international regroupant 19 pays et l’Union européenne qui travaillent ensemble pour traiter les grands enjeux. L’Indonésie assure la présidence du groupement cette année.
Le TIIWG a été créé en 2016 dans le cadre du groupe de travail du G20 pour discuter des principales questions de commerce et d’investissement ainsi que pour coordonner les efforts des pays du G20 pour renforcer le commerce et l’investissement mondiaux.
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En outre, Lahadalia a noté que le prix du crédit carbone des projets verts des pays développés est jugé plus cher que celui des pays en développement.
Le prix du carbone dans les pays en développement est de 10 dollars américains, alors qu’il est de 100 dollars américains pour les pays développés. Ceci en dépit du fait que dans divers forums internationaux, des pays du monde entier s’étaient entendus pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.
À cette fin, le ministre a exhorté les pays du G20 à gérer la gestion du prix du carbone de manière équitable afin d’éviter un écart important dans le flux d’investissements verts.
“Je ne souhaite pas de traitement injuste, car la question des émissions est l’affaire du monde”, a-t-il souligné.
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Il est temps que les pays s’assoient au même niveau au sein du forum pour le bénéfice du monde, a-t-il déclaré.
La discussion sur les investissements verts qui soutiennent la reprise économique mondiale a été incluse dans l’un des points de discussion lors de la deuxième réunion du TIIWG.
Les deux autres concernaient la réforme de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et la réponse du commerce, de l’investissement et de l’industrie à l’architecture de la pandémie et de la santé mondiale.
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