En Algérie, il est envisageable que les femmes ne soient pas aptes à jouer au football, car elles n’ont pas de terrain ni de club. De plus, la Fédération algérienne de football n’a jamais accordé d’importance à la sélection féminine, multipliant les erreurs depuis le début de l’année 2022.
Le football féminin n’a jamais été une priorité pour la FAF. Cette impression est en tout cas donnée. Les présidents se sont succédé, ainsi que les membres du Bureau fédéral. Cependant, personne n’a mis en pratique les paroles et les belles promesses. Même la création des sections féminines des clubs algériens est soumise aux règles et aux exigences du nouveau cahier des charges de la CAF. L’instance continentale a mis les clubs sous tension.
Nous entendons parler du développement de cette pratique, ainsi que de la nomination d’un coach qui a toujours été impliqué dans le football féminin. Néanmoins, il a été jugé “inutile” d’inscrire la sélection féminine algérienne aux qualifications du tournoi olympique de Paris 2024. Essayons d’imaginer les coéquipiers de Riyad Mahrez, qui n’auraient pas été inscrits aux éliminatoires de la Coupe du monde 2026… Difficile !
L’argument est non seulement grave, mais aussi absurde : l’absence d’une sélection nationale et d’un département dédié au football féminin. En effet, en 2022, l’équipe nationale féminine avait été écartée. Il a fallu attendre presque un an pour tout remettre en place. Mais les erreurs ne se sont pas arrêtées. Le manque de considération et d’attention accordé aux sports féminins par les dirigeants du football algérien est stupéfiant. Ce qui justifie l’échec de 2022, une année de gaspillage.
Pendant que la FIFA recherche un diffuseur pour la neuvième Coupe du monde féminine, en Algérie, on se bat toujours pour avoir accès à un terrain vert. Même les académies ne ciblent que les catégories jeunes masculines. Nous sommes dans une dynamique négative de progression et de transition.
Le football n’est pas réservé aux hommes exclusivement. Les femmes ont également le droit de jouer, de dribbler, de slalomer, de briller et de concourir. Cependant, cela semble déranger certaines personnes en Algérie. Il reste encore un long chemin à parcourir pour le football féminin.
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DZfoot
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