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le festival ZZ rappelle que le compostage va se généraliser au 1er janvier 2024

le festival ZZ rappelle que le compostage va se généraliser au 1er janvier 2024

Depuis 2012, les très gros producteurs de biodéchets (plus de 120 tonnes par an, comme les pépiniéristes, la grande distribution, certaines industries agroalimentaires) ont l’obligation de les trier pour qu’ils soient valorisés. Cette obligation s’est étendue, en 2016, à des…

Depuis 2012, les très gros producteurs de biodéchets (plus de 120 tonnes par an, comme les pépiniéristes, la grande distribution, certaines industries agroalimentaires) ont l’obligation de les trier pour qu’ils soient valorisés. Cette obligation s’est étendue, en 2016, à des productions de plus de dix tonnes par an (marchés, certains restaurateurs, petites surfaces de distribution).

La loi dite antigaspillage du 10 février 2020 a étendu cette obligation à compter du 1est janvier 2023, aux professionnels qui produisent plus de cinq tonnes de biodéchets par an puis à tous les acteurs professionnels à partir du 1est janvier 2024. À compter de cette date, le tri à la source des biodéchets des ménages devra aussi être organisé.

Ce que prépare le syndicat de traitement des déchets de l’agglomération Pays basque Avec Ta Garbi et qu’il a mis en relief, samedi, à l’occasion du festival Zéro déchet zéro gaspillage, à l’Espace de l’Océan. « Depuis 2005, Bil Ta Garbi a développé le compostage de proximité notamment par l’offre de composteurs. Des formations ont également été mises en place pour en maîtriser la technique. À partir du 1est janvier 2024, on va passer à une autre dimension, avec la collecte de biodéchets triés. Nous avons commencé à mettre en place le compostage en bas d’immeubles. Nous allons ensuite lancer une expérimentation, dans une ville du BAB, du compostage dans les quartiers. »

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Amaia Lissalde de Bil Ta Garbi qui a mis l’accent sur le compostage durant toute la journée de samedi

J.-P. J

Les collectivités locales auront en effet l’obligation de disposer d’une organisation de tri séparé des biodéchets au 1est janvier 2024. Ce qui suppose, pour un syndicat comme Bil Ta Garbi, d’organiser une collecte supplémentaire. La France veut ainsi rattraper son retard par rapport à des pays comme l’Allemagne

La solution BioclimaKit

Situé juste à l’entrée de l’Espace de l’océan, Nicolas Senié parlait lui aussi de compostage des biodéchets. Depuis mars 2021, il a lancé à Kit Bioclima et ouvert son atelier de fabrication dans la zone d’activité Martin-Zaharenia, à Urrugne.

BioclimaKit propose une solution originale de bacs potagers en kit, qui intègrent l’enrichissement naturel par les biodéchets mais aussi un système d’hydratation qui permet d’économiser 60 % d’eau par rapport à un arrosage classique. Il réalise ses bacs, principalement en pin Douglas, dans son atelier.

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Cette forme originale de bacs potagers peut trouver ses places sur des balcons, dans des cours, mais aussi dans des écoles ou même maisons de retraite, pour des activités de jardinage saines, qui permettent de trouver une issue à ses biodéchets en produisant ses propres légumes ou herbes aromatiques, ou encore en faisant pousser des fleurs.

Un bac de taille moyenne est vendu au prix de 700 euros. « C’est une somme reconnaît Nicolas Senié. Mais il s’agit de bacs solides, préparés pour être utilisés immédiatement et qui vont durer longtemps. »

Des kayaks gonflables aux bacs potagers

Cet ancien ingénieur concepteur du service recherche et développement de chez Decathlon, qui avait mis au point les kayaks gonflables et effectuait chaque année plusieurs séjours en Chine pour leur réalisation, ne s’est pas lancé par hasard dans cette aventure.

« En 2020, pendant la période de confinement, j’ai beaucoup réfléchi. Je ne souhaitais pas continuer dans le système dans lequel j’étais. Je suis né dans une ferme, en Bourgogne. La fertilité des sols y était un vrai sujet. J’ai cherché une solution Low tech, qui puisse convenir à différents types d’usagers. »

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Il ne cache pas qu’il aimerait convaincre des collectivités et même le syndicat Bil Ta Garbi, du bien-fondé de sa solution. « J’ai entamé des discussions, mais ce n’est pas facile. Je ne suis pas dans le système qui régit ce type de structure et où c’est d’abord le prix qui compte. De ce point de vue, mes bacs sont chers, mais ils apportent un vrai service. Et si nécessaire, nous intervenons si un problème survient. Surtout, ils apportent aux gens un véritable service qui a de la valeur. »

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