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Le député le plus proche du PSOE recule et affirme désormais que les démissions au CGPJ seraient “en tout cas pas collectives”

Le député le plus proche du PSOE recule et affirme désormais que les démissions au CGPJ seraient “en tout cas pas collectives”

Mis à jour Samedi 25 mars 2023 –
02:54

Des sources juridiques considèrent qu’Álvaro Cuesta sait qu’une démission en bloc n’est pas soutenue par divers conseillers de l’aile gauche du corps judiciaire

Le membre du CGPJ, Álvaro Cuesta.EUROPA PRESSE
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  • CGPJ Le membre Concepción Sez, nommé sur proposition d’IU, démissionne

D’une démission coordonnée entre les membres à des démissions individuelles et non collectives en tout cas. C’est ainsi que s’est exprimé le député le plus proche du PSOE ces dernières heures, Álvaro Cuestadevant les conseillers du secteur progressiste du Conseil général du pouvoir judiciaire (CGPJ).

Selon les sources juridiques LE MONDEà l’issue de la première réunion tenue hier par cinq membres de ce secteur, Cuesta a envoyé un WhatsApp à ses collègues où il a déclaré ce qui suit : Nous avons commencé par évaluer la situation du CGPJ compte tenu de l’insoutenabilité de son non-renouvellement et de sa suspension d’application de la Constitution, nous analysons les scénarios possibles et les conséquences juridiques de nouvelles démissions, en tout cas individuelles et non collectives.

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Ce message contraste avec celui que Cuesta lui-même a envoyé au même chat de membres la veille : Si au moins huit d’entre nous partaient, la Plénière ne pourrait plus être valablement constituée. Je propose d’aborder et de confronter ce problème de manière coordonnée. Des sources judiciaires considèrent que le député -ancien député du Parti socialiste- recule car il sait que cette démission en bloc n’est pas soutenue par plusieurs des conseillers de l’aile gauche du CGPJ.

Après cette première réunion à laquelle tous les membres du secteur progressiste du corps n’ont pas pu assister, ce groupe s’est réuni à nouveau pour mardi prochain dans le but d’aborder d’éventuelles démissions au sein du corps dirigeant des magistrats. Le Président du Conseil, Raphaël MozoHier j’ai envoyé un message aux directeurs de cette sensibilité où je les convoquais à un rendez-vous en face-à-face le 28 à 19h00. Plusieurs membres étaient absents de la réunion d’hier pour des raisons d’horaire, c’est pourquoi il a été décidé de répéter la réunion mardi prochain. La réunion a été suivie par Mozo, Clara Martinez de Careaga, Pilar Seplveda (cette voyelle reliée à la rencontre par visioconférence), Cuesta et Concepcin Sez.

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La nomination a été fixée après que cette dernière conseillère a annoncé qu’elle démissionnait de son poste compte tenu de la situation de dégradation institutionnelle que traverse l’organe directeur des juges et à l’initiative du conseiller Álvaro Cuesta qui a proposé une manière surprenante d’aborder une démission collective . Cuesta, un ancien député du PSOE, a promu une démission coordonnée qui empêche la session plénière de fonctionner en raison d’un manque de quorum. Cependant, jusqu’à trois membres du secteur progressiste du CGPJ sont radicalement opposés à la démission, il est donc difficile pour la manœuvre de prospérer, selon des sources de ce secteur.

D’autre part, des sources juridiques expliquent que dans le cas hypothétique -et improbable- que huit membres démissionnent, l’Assemblée plénière se retrouverait sans le nombre minimum de membres nécessaires pour pouvoir être constituée, mais elles suggèrent que le Commission permanente du Conseil peut continuer à fonctionner. En d’autres termes, il est douteux que même si une démission conjointe était effectuée, elle serait automatiquement contrainte de renouveler le corps avec le chemin de sa dissolution.

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En revanche, jeudi prochain, une session plénière a été convoquée au sein du Conseil. Des sources judiciaires soutiennent qu’il est prévu d’adresser la lettre de démission envoyée par Sez au président, qui a le pouvoir ultime d’accepter ou de rejeter la démission du conseiller d’Izquierda Unida.

Cuesta a réussi à obtenir un débat sur la démission des membres en plénière. La majorité des conseillers qui composent l’instance dirigeante des juges exclut cependant qu’il y ait un effet de contagion avec la marche du Sez et la proposition de l’ancien parlementaire du PSOE.


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