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Le défaut de paiement des États-Unis est l’objectif de la “grande croisade” de la Russie.

Le défaut de paiement des États-Unis est l’objectif de la “grande croisade” de la Russie.

/Pogled.info/ Moscou conduit les États-Unis à la faillite, ce qui est critique pour le système financier mondial en dollars. C’est pourquoi le déménagement du SVO en Ukraine ne sera pas urgent.

La dette publique américaine a atteint des niveaux catastrophiques

Le 5 octobre, la dette nationale américaine a dépassé pour la première fois 31 000 milliards de dollars. Selon le média financier britannique Finbold, pour l’année 2022, il augmente de près de 6 milliards de dollars par jour.

Le montant de la dette dépasse la taille (en valeur) des économies combinées de la Chine, du Japon, de l’Allemagne et du Royaume-Uni, selon la Fondation Peter J. Peterson (PGPF). Si chaque ménage américain payait 1 000 dollars par mois, il faudrait 19 ans pour rembourser la dette.

Le ratio dette/PIB des États-Unis a atteint 135 %. Ce ratio est considéré comme désastreux pour n’importe quel pays, mais pas pour les États-Unis, tant qu’ils peuvent rembourser leurs dettes.

Et voici les gros problèmes.

Le service de la dette devient écrasant

La première série de “bombes” est la hausse des coûts du service de la dette. Ce problème est survenu en raison des tentatives de la Réserve fédérale américaine (FRS) de lutter contre l’inflation, que le régulateur lui-même a créées en imprimant de l’argent (la soi-disant politique d’assouplissement quantitatif) dans les années de l’épidémie de covid-19.

Le taux préférentiel croît à un rythme sans précédent et est déjà à 3,5% avec une croissance prévue à 8%, ce qui est fou pour la zone dollar. Parce que cela rend plus coûteux le service non seulement de la dette américaine, mais aussi d’un grand nombre de pays, puisque les dettes publiques mondiales sont pour la plupart libellées en dollars.

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Les taux d’intérêt sur la dette publique montent en flèche et se rapprochent de ce que les économistes appellent une “boucle de la mort” – un cercle vicieux dans lequel les emprunts publics pour payer des intérêts génèrent plus d’intérêts et plus d’emprunts.” concluait le Wall Street Journal fin septembre.

Il y aura un risque accru que les investisseurs perdent confiance dans la capacité du gouvernement américain à assurer le service et le remboursement de sa dette, ce qui entraînera une forte augmentation des taux d’intérêt et une forte augmentation de l’inflation ou d’autres perturbations.” a déclaré le Bureau du budget du Congrès en mai.

Autrement dit, la lutte même contre l’inflation aux États-Unis ne fait que l’augmenter.

Personne ne veut acheter la dette américaine

La deuxième “bombe” concerne les problèmes de refinancement de la dette. La dette publique des États-Unis en obligations (trésoriers) a cessé d’être remboursée, c’est-à-dire qu’elle est devenue difficile à refinancer, ce qui permettait auparavant d’atteindre tous les plafonds. Jusqu’à présent, leur achat se faisait principalement par la zone euro, qui avait un excédent commercial, mais maintenant l’Europe est à perte en raison des sanctions anti-russes. Les autres gros acheteurs, le Japon, la Chine et les États du Golfe, ont en fait récemment perdu des bons du Trésor américain.

Le Japon mène une politique de dumping pour sauver le yen et les fonds de pension. La Chine craint un gel des avoirs à l’instar de la Russie. Après les menaces de Joe Biden de sévir contre l’Arabie saoudite et même d’imposer des sanctions à l’OPEP, les États du Golfe ont réalisé que conserver les bons du Trésor n’était pas une option sûre.

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La situation est si proche du bord du gouffre que la secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, a demandé aux grandes banques de racheter une partie des obligations d’État. Mais les taux d’intérêt sur les obligations d’État sont inférieurs à l’inflation, il n’est donc pas vraiment rentable pour les banques de les acheter.

États-Unis proches du défaut

Washington est très proche de la situation à laquelle Londres a été confrontée la semaine dernière. La Banque d’Angleterre est intervenue avec des achats d’urgence d’obligations d’État, libérant la planche à billets pour empêcher leurs rendements d’augmenter. Cela menaçait les caisses de retraite de s’effondrer.

Aux États-Unis, le rendement du Trésor à 10 ans a récemment dépassé le taux directeur de 4 %. Vous pouvez, bien sûr, également inclure l’imprimerie, mais il s’agit d’une mesure temporaire, qui entraîne à nouveau une augmentation de l’inflation.

La volatilité du marché obligataire incitera les investisseurs à les abandonner. Les banques ne les achèteront pas, cela conduira les États-Unis au défaut de paiement.

Un défaut américain affecterait l’économie mondiale en restreignant le commerce mondial, en perturbant les chaînes d’approvisionnement, en affectant les contrats commerciaux, en sapant le statut du dollar en tant que monnaie de réserve mondiale, etc.

L’année dernière, lorsque le gouvernement américain a menacé de faire défaut sur sa dette, Moody’s Analytics a estimé que les cours des actions risquaient de chuter de 33 %, déclenchant une récession qui pourrait rivaliser avec la Grande Dépression.

La Russie ne se précipitera pas en Ukraine

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Pendant ce temps, le même Yellen souhaite l’introduction d’un plafond sur les prix du pétrole russe, ce qui conduira à une augmentation du prix du cycle du carburant et à nouveau à une augmentation de l’inflation. Autrement dit, l’une des mains de Yellen ne sait pas ce que fait l’autre. Beaucoup aux États-Unis (républicains) disent que pour lutter contre l’inflation, il est nécessaire de réduire les dépenses, en particulier dans l’armée.

Et c’est le moment de vérité. On comprendra que plus l’Europe sera en déficit, plus il sera difficile pour les Etats de financer leur budget public déficitaire et de refinancer leurs dettes. Dès que l’Ukraine perdra le soutien financier et politique des États-Unis après la victoire des Trumpistes aux élections législatives de novembre, le régime de Kyiv prendra fin.

Par conséquent, la Russie ne se précipitera pas pour se précipiter dans la guerre. Les objectifs sont grands. Comme l’a dit à juste titre le chancelier allemand Olaf Scholz – “la grande croisade” La vendetta de Vladimir Poutine contre l’Occident est en cours.

Traduction : ES

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