Il y a un peu plus de trois ans, des utilisateurs francophones de Twitter ont commencé à utiliser le hashtag #aprèsJ20 pour partager leur expérience de la persistance des symptômes du Covid-19. C’est Elisa Perego, une patiente et chercheuse italienne, qui a utilisé le terme de «Covid long» pour la première fois en mai 2020. Depuis, le Covid long est devenu une entité reconnue par les instances sanitaires à travers le monde, bien qu’il n’y ait pas de définition unifiée. Les symptômes sont protéiformes, mais pour la grande majorité, pas spécifiques: fatigue, brouillard mental, dyspnée, troubles du sommeil, maux de tête, douleurs thoraciques, palpitations et troubles gastro-intestinaux. Des pistes sont explorées pour expliquer les causes de la maladie, entre autres l’origine virale, la réponse immunitaire dysfonctionnelle et les conséquences inflammatoires. Il n’y a pas aujourd’hui de traitements médicamenteux pour le Covid long, mais il existe des protocoles de prise en charge spécifiques et des essais cliniques. Pour une grande majorité de patients, les symptômes diminuent avec le temps, mais cela ne signifie pas qu’il faille relâcher la pression concernant la recherche des causes, des mécanismes et des traitements.
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