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Le Congrès accuse que les discussions ont été étouffées au Lok Sabha.

Le Congrès accuse que les discussions ont été étouffées au Lok Sabha.

Le Congrès national indien a accusé la majorité gouvernementale de mettre les débats en sourdine lors des sessions du Lok Sabha. Cette allégation survient dans un contexte de blocage parlementaire où les oppositions dénoncent l’absence de discussion sur des sujets majeurs. Alors que le gouvernement est sommé de répondre aux questions posées par les parlementaires, ces derniers répliquent que celui-ci ne leur laisse pas la parole et minimise leurs interventions. Dans cet article, nous examinerons de plus près les accusations du Congrès, ainsi que les enjeux de cette crise parlementaire en Inde.

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Le Lok Sabha et le Rajya Sabha ont été ajournés jusqu’à lundi.

New Delhi:

Le Congrès a allégué aujourd’hui que l’audio avait été coupé au parlement pour faire taire les voix de protestation contre le gouvernement.

Le parti a partagé un clip sur Twitter, dans lequel l’audio de Lok Sabha est apparemment devenu silencieux pendant les manifestations de l’opposition, peu de temps après le début de la procédure.

Les visuels montraient des députés de l’opposition protestant près du fauteuil du président de la Lok Sabha, Om Birla, et presque tous les membres des bancs du Trésor debout.

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Il n’y avait pas de son pendant près de 20 minutes. L’audio n’était de retour que lorsque le Président a pris la parole, exhortant d’abord les députés à cesser de crier, puis a ajourné la Chambre pour la journée.

Le gouvernement n’a pas expliqué pourquoi il n’y avait pas de son à Lok Sabha.

“Auparavant, seuls les micros étaient éteints, aujourd’hui les débats de la Chambre ont été mis en sourdine. Pour l’ami de (Premier ministre Narendra) Modi, Lok Sabha est muet”, a tweeté le Congrès en hindi.

Le Congrès a allégué que les micros avaient été mis en sourdine pour faire taire les demandes de l’opposition pour une enquête de la commission parlementaire mixte (JPC) sur la ligne Adani-Hindenburg.

Le parti a également allégué que le BJP au pouvoir avait décidé de ne pas autoriser Rahul Gandhi à parler au parlement.

Des sources affirment que le BJP a décidé de ne pas autoriser Rahul Gandhi à s’exprimer à moins qu’il ne s’excuse pour ses commentaires sur la “démocratie attaquée” à Londres.

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Le député du Congrès KC Venugopal a déposé une motion de privilège contre le Premier ministre Narendra Modi, l’accusant de cibler les Gandhis lors de son discours à Rajya Sabha le mois dernier.

Le PM Modi avait, dans son discours, demandé pourquoi les Gandhis n’avaient pas opté pour le patronyme “Nehru”.

“La suggestion même du Premier ministre… est absurde de par sa nature même. Le Premier ministre savait très bien que le nom de famille du père n’est pas pris par la fille. Bien qu’il le sache, il s’est délibérément moqué (sic)”, a déclaré M. Avis de privilège de Venugopal, alléguant que le ton et la teneur de la remarque étaient “insultants et désobligeants”.

L’avis est intervenu après que le député du BJP Nishikant Dubey a demandé la résiliation de l’adhésion de Rahul Gandhi à Lok Sabha en raison de ses commentaires au Royaume-Uni.

Le Parlement n’a pas fonctionné depuis la reprise de la session budgétaire lundi, le BJP ayant lancé une offensive contre Rahul Gandhi. Plusieurs ministres de l’Union, dont le ministre de la Défense Rajnath Singh et le ministre de la Loi Kiren Rijiju, ont critiqué le député du Congrès pour ses commentaires et l’ont accusé d’insulter la nation.

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Rahul Gandhi avait allégué à Londres que les structures de la démocratie indienne étaient attaquées et qu’il y avait un “assaut à grande échelle” contre les institutions du pays.

Alors que le BJP accusait Rahul Gandhi de calomnier l’Inde sur le sol étranger et de rechercher une intervention étrangère, le Congrès a riposté, citant des exemples de PM Modi soulevant la politique intérieure à l’étranger.

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