Affronter un promu d’entrée, annonçant le plus petit budget de la division et qui a perdu tous ses matches de préparation (4), et parfois d’une très grande marge comme face à Charnay (68-39), ressemble à tout, sauf à un piège. Et pourtant…
« Le promu n’aura rien à perdre »
Après une très longue préparation due au championnat du monde en Australie (22 septembre – 1er octobre), la Ligue 2 féminine prend enfin son envol, ce samedi soir. Il y aura quand même eu un premier tour de Coupe de France, le week-end dernier, pour se mettre en appétit. « Oui, certes, mais ce n’est pas le championnat, on a tous hâte de débuter », confiait, vendredi 14 octobre, le coach Benoît Marty qui se méfie tout de même de ces Feytiacoises emmenées notamment par l’intérieure Emily Prugnières, passée par Chartres entre 2018 et 2020. « C’est un promu qui n’aura rien à perdre, une équipe agressive, qui joue parfois à la limite », confie le coach du CCBF.
Portrait de la recrue du CCBF Emma Peytour
Comme Chartres (succès 62-57 à Reims), Feytiat est parvenu à se qualifier pour les 16es de finale de la Coupe de France en dominant un autre pensionnaire de Ligue 2, Montbrison (53-50), contre qui les Limougeaudes s’étaient inclinées deux fois, et assez largement, en prépa (81-60 puis 68-53).
À Feytiat, qui fait figure de petit poucet, le plus gros CV est le coach, Cyril Sicsic, qui, avant de signer en Haute-Vienne en 2018, avait officié une quinzaine d’années en Ligue Féminine (Nice, Calais, Tarbes). Le FB87, qui présente un effectif jeune (25 ans de moyenne), s’appuiera notamment sur son Américaine Alexa Middleton, arrivée de Reims (L2) à l’intersaison, et la Bosnienne Irma Rahmanovic qui avait participé à la montée en élite avec Charnay en 2019.
CHARTRES (halle Jean-Cochet), ce samedi 15 octobre à 20 heures.
CCBF : Marié, Debaut, Peytour, Farcy, Bienvenu, Elenga, Niang, Mahoutou, Diarisso, Enabosi (NIG).
Féytiat : Mélois, Soulard, Scappaticci, Vignaud, Montout, Faillot, Robin, Middleton (USA), Rahmanovic (BH), Prugnières, Villas-Gomis, Prémilleux.
Jean-Andre Provost