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Le carnaval devient fou: l’Atalanta à Bergame moquée par Lecce

Le carnaval devient fou: l’Atalanta à Bergame moquée par Lecce

Tout est permis à l’heure du carnaval. Une chose est à noter : dans le championnat, mis à part le Naples leader qui entre désormais dans l’histoire, le carnaval s’emballe. Il y a toujours des ricanements qui se cachent, des farces auxquelles vous ne vous attendez pas. Habituellement, ce rôle impertinent appartient à Arlecchino, qui, comme tout le monde le sait, est un ancien masque de Bergame. Cette fois, c’est pourtant Arlecchino, alias Atalanta, qui reste bredouille dans le sac, qui devant ses supporters s’est fait moquer par Lecce (1-2), un challenger très digne, mais toujours englouti dans les bidonvilles. du classement. Rien à voir avec l’Atalanta, une équipe autrefois définie comme “provinciale”, mais qui s’est depuis longtemps hissée aux nobles plans du tournoi. Une entreprise qui, avec une croissance prudente et vertueuse, est venue agacer les seigneurs du football.

Cela dit, la chute à domicile de l’équipe de Gasperini, sur son 250e banc de Serie A avec les Nerazzurri, est assez sensationnelle. Tout pour dire du bien de lui, magnifier son jeu pétillant et ses possibles records, et puis, quand vient le temps d’en venir à l’essentiel, voilà le gros boum avec le Salento. Une mauvaise chose car les rêves d’Atalanta ont été brisés après seulement quatre minutes, grâce à une pierre de 25 mètres de Ceesay qui a fini dans le coin du but de Musso. Prendre du retard alors que le public ne s’est pas encore assis n’est pas un bon encouragement pour une équipe ambitieuse qui veut fabriquer les chaussures des maîtres du football. La réaction est également faible. Prenant la raclée, notre Arlecchino est resté joué pendant presque tout le match, subissant le doublé de Lecce, réalisé en seconde période par Blin, laissé en l’état. Ce n’est qu’en finale, grâce à un sujet du gardien Falcone, que les joueurs de Bergame ont raccourci la distance avec Hojlund.

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Mais où est la magnifique Atalanta qui a humilié la Lazio à l’Olimpico ? Mystère. Mystère non révélé. C’est vrai que Lecce a fait trembler beaucoup de grands joueurs, et que l’entraîneur du Salento, Marco Baroni, fait un excellent travail, mais il y a quelque chose de mystérieux qui bloque parfois la longue marche de l’Atalanta. On dirait presque qu’à l’apogée, alors que la table est déjà mise, l’Arlequin habituel se réveille à Atalante, plus intéressé à faire des farces de serviteur qu’à devenir maître. Le prochain défi sera contre Milan, en reprise lente mais régulière. Un test décisif intéressant sur l’état de santé des deux.

L’Inter gagne à nouveau

Après le faux pas avec Genoa, l’équipe d’Inzaghi a renoué avec le succès face à l’Udinese (3-1). Disons que c’est une victoire de bon augure face à Porto, le prochain adversaire des Nerazzurri en Ligue des Champions. Si c’est un gros mercredi, on verra. Avec les Frioulans, pas irrésistibles, c’était un nounours samedi, comme aurait dit Massimo Troisi. Le retour de Lukaku au score a été bon, après 189 jours d’abstinence. Un but sur penalty, d’ailleurs répété (le premier était faux) en raison d’une irrégularité détectée par le Var. Mieux que rien. Une fois à l’Inter, ils ont dit : géant, tu t’en occupes. Maintenant, c’est le contraire : ce sont les autres qui maintiennent Lukaku debout. Après le match nul des Frioulans (Lovric 43e), l’Inter a réagi avec personnalité en dissipant toute crainte avec Mkhitaryan et Lautaro, ce dernier entrant en seconde période. Inzaghi a essayé de faire reprendre leur souffle aux propriétaires, à juste titre.

Milan est-il guéri ?

C’est la question que tout le monde se pose. Quelqu’un dit oui, quelqu’un d’autre est plus prudent. Certes, même la courte victoire sur Monza (1-0) est bonne pour le classement. Car il suit celui avec Turin et aussi celui de la Ligue des champions avec Tottenham. Trois succès, tous pour un à zéro, qui ont assuré une équipe qui a marqué des buts comme s’il pleuvait. Un Milan différent, prudent comme les comptables du passé, avec un objectif très clair : laisser derrière lui ce janvier cauchemardesque qui le faisait tomber sans parachute. Maintenant, le parachute s’est ouvert et les résultats sont visibles. Milan est un petit Milan, cependant. Sans bond en avant, avec un petit bras de plus de la Juve que de Milan. Cependant, avant de certifier si Pioli a trouvé le bon remède, mieux vaut attendre quelques contre-preuves. Si donc Leao et surtout De Ketelaere, l’ami inconnu, la mettaient de temps en temps en prison, les pessimistes battraient en retraite.

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