Le caractère surdimensionné de Luis Enrique selon Christophe Dugarry

Christophe Dugarry a côtoyé Luis Enrique dans le vestiaire du FC Barcelone lors de la saison 1997-1998. Alors que le tempérament du technicien espagnol est au centre de l’actualité à cause de sa gestion de Kylian Mbappé, le consultant de RMC Sport dépeint un homme “à l’ego surdimensionné”.

Le souvenir de son expérience aux côtés de Luis Enrique est visiblement toujours vif. Alors qu’il a côtoyé l’actuel coach du PSG pendant sa carrière de joueur, lors de la saison 1997-1998 au FC Barcelone, Christophe Dugarry est revenu, ce mardi dans Rothen s’enflamme, sur le caractère de l’Espagnol.

“Quand j’étais au fond du bus, c’est lui qui parlait le plus fort”, assure Christophe Dugarry sur RMC. “Et je peux te dire que ce n’était pas simple avec Louis van Gaal, qui lui aussi avait un boulard démesuré. C’était surréaliste. Il y avait des scènes que l’on vivait dans le vestiaire avec ce Luis Enrique… Il n’arrêtait pas d’aboyer, il a un ego surdimensionné.”

“Il parlait au-dessus de tout le monde”

“Très bon joueur de foot, la grinta, il marquait beaucoup de buts et savait faire beaucoup de choses”, poursuit le consultant de RMC Sport. “Mais par contre, il avait un espèce de boulard démesuré! Il parlait au-dessus de tout le monde. Pourtant, à l’époque il y avait Guardiola, Figo…”

Le caractère et la personnalité de Luis Enrique sont plus que jamais au cœur de l’actualité à cause du traitement qu’il réserve à Kylian Mbappé. Depuis l’annonce du départ de l’attaquant parisien à la fin de la saison, une véritable cassure a eu lieu entre le technicien espagnol et Mbappé. Le champion du monde 2018 était ainsi remplaçant au coup d’envoi contre Nantes (17 février) et a été remplacé en cours de match face à Rennes (25 février) puis contre Monaco (1er mars).

“Il est vraiment sûr de lui, de ce qu’il sait du foot”, a de son côté détaillé Junior Tallo, qui l’a eu comme coach à l’AS Rome lors de la saison 2011-2012, au sujet du tempérament de Luis Enrique. “ll a sa philosophie et c’est un peu comme un soldat qui va dire: ‘Je meurs avec ma philosophie’. C’était un joueur de tempérament et je ne pense pas qu’il va changer sa manière de voir le foot. Mais humainement, il est droit et je pense que c’est le plus important pour un joueur, il ne ment pas.”