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Le Canada doit suivre l’exemple de Trump, Biden et Netanyahu et reconnaître la souveraineté marocaine sur le Sahara pour une alliance économique avec l’Afrique

Le Canada doit suivre l’exemple de Trump, Biden et Netanyahu et reconnaître la souveraineté marocaine sur le Sahara pour une alliance économique avec l’Afrique

Justin Trudeau devrait prendre exemple sur Trump, Biden et Netanyahu et reconnaître la souveraineté du Maroc sur le Sahara, ce qui offrirait “une opportunité en or pour les Canadiens de sceller une alliance privilégiée avec des puissances africaines, de soutenir leurs alliés et d’être en pole position dans ce qui pourrait être un potentiel de développement économique et énergétique prometteur pour l’Afrique et le Canada”, a souligné Yasmine Abdelfadel, analyste et chroniqueuse politique, dans une tribune publiée dans Le Journal de Montréal.
La reconnaissance officielle par Israël de la souveraineté du Royaume sur le Sahara continue de susciter des réactions à travers le monde. Dans une tribune publiée dans “Le Journal de Montréal”, l’analyste et chroniqueuse politique Yasmine Abdelfadel a indiqué que “pour une fois que le Canada pourrait simplement imiter ses alliés avant de se demander ‘quand est-ce que le réveil arrive ?’.

Aujourd’hui, le Canada est en retard dans de nombreux domaines, en Europe, en Asie, en Amérique du Sud et surtout en Afrique. C’est assez curieux de voir le Canada absent de ce continent qui regorge de possibilités. Un continent en effervescence, tant en ce qui concerne le savoir, la technologie, la démographie et le développement durable. La preuve en est que la Chine est partout sur le territoire africain, elle construit, érige et s’impose en tant que partenaire privilégié. Pendant ce temps, alors qu’il y a des gestes symboliques forts qui ne nécessitent pas de mesures extraordinaires, le Canada est aux abonnés absents, a poursuivi l’analyste et chroniqueuse politique, prenant l’exemple de la reconnaissance de la marocanité du Sahara occidental. “Les États-Unis, sous l’administration Trump et confirmé par la suite par l’administration Biden, ont reconnu la souveraineté marocaine sur le Sahara, depuis longtemps disputé avec le Front Polisario avec le soutien de l’Algérie. Il y a quelques jours, c’est le géant israélien qui a officiellement reconnu cette souveraineté marocaine sur ce territoire. Que fait le Canada lorsque ses principaux alliés se prononcent ? Il se cache”, a souligné Yasmine Abdelfadel.

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C’est une opportunité en or de sceller une alliance privilégiée avec des puissances africaines, de soutenir nos alliés et d’être en pole position dans ce qui pourrait être un potentiel de développement économique et énergétique prometteur pour l’Afrique et le Canada. Pendant ce temps, nous entretenons une ambiguïté coûteuse. Nous cherchons à ménager la chèvre et le chou et cela nous fait perdre sur tous les plans. Pendant ce temps, le président algérien se rapproche des Chinois et des Russes, nos adversaires politiques, a-t-elle ajouté.

Selon l’analyste et chroniqueuse politique, les Français, les Belges, les Anglais et les Portugais ont trop longtemps traité l’Afrique comme une arrière-cour ou une source de richesse à exploiter pour s’enrichir. Et si aujourd’hui l’Africain se méfie de toute puissance occidentale qui lui tend la main ou cherche son amitié, le Canada a l’avantage de n’avoir jamais eu ce passé colonial sur ce continent. Il a l’avantage d’être membre du Commonwealth et de la Francophonie. Il a démontré qu’il était capable de participer à des luttes pour libérer des populations plutôt que de les opprimer. Mais tout cela appartient à un passé où notre influence internationale était clairvoyante, moderne et appréciée. “La position du Canada sur l’échiquier mondial est faible, voire inexistante. L’époque des Casques bleus et de la lutte contre l’apartheid est révolue. On ne sait pas réellement quelle est la valeur du pays sur la scène internationale, au-delà d’être le petit frère et l’allié inconditionnel des États-Unis. La faiblesse de notre doctrine internationale est telle que nous sommes pratiquement absents des nouveaux théâtres de négociation et de réalignement”, déplore-t-elle.

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