Nouvelles de l’ONS•hier, 17h56
Le gouvernement est à nouveau en pourparlers avec la Commission européenne pour préconiser une nouvelle méthode de mesure permettant de mieux mesurer la nocivité des cigarettes. Dans le même temps, la NVWA fait appel devant les tribunaux pour obtenir une décision plus claire du tribunal sur ce qu’est le régulateur et n’est pas autorisé à intervenir dans le cas de cigarettes frauduleuses.
Aujourd’hui, les cigarettes dites tricheuses passent l’inspection européenne car les trous dans le filtre permettent à l’air pur d’entrer dans l’appareil de test. Ces trous sont obturés par un fumeur lors d’une utilisation normale, de sorte que la fumée inhalée est plus polluée.
Le gouvernement n’est pas d’accord avec cette méthode de mesure peu fiable et souhaite depuis des années modifier les règles au niveau européen. Mais la Commission européenne ne fait rien. Cela signifie que la NVWA n’est toujours pas formellement autorisée à intervenir dans le cas de cigarettes qui réussissent mal le test.
Contrairement à la Loi sur le tabac
Dans le procès, le juge a déclaré qu’il appartenait à la Commission européenne d’établir une nouvelle méthode de mesure. Jusque-là, il n’est pas garanti que les cigarettes à filtre vendues aux Pays-Bas respectent les émissions maximales autorisées de substances toxiques et cancérigènes. La vente de ces cigarettes est donc contraire au Règlement sur le tabac et les produits à fumer.
Mais l’énoncé n’est pas vraiment clair. La NVWA ne sait toujours pas sur quels fondements juridiques agir contre les fabricants de cigarettes qui se conforment à la méthode de mesure de l’UE, mais qui fabriquent des cigarettes illégales en vertu de la législation néerlandaise. L’appel doit le préciser.