AA / Gaza / Mohammed Sabry
Le nombre de personnes décédées lors des attaques aériennes israéliennes contre la Bande de Gaza s’est élevé à 2 808, a annoncé le ministère de la Santé tôt mardi.
Selon un communiqué du ministère, au moins 10 859 Palestiniens ont été blessés pendant les bombardements israéliens de cette enclave côtière assiégée.
Un communiqué précédent du ministère indiquait que plus de 750 enfants faisaient partie des victimes.
Dix jours après le début des hostilités avec le mouvement de résistance palestinien Hamas, les bombardements israéliens et le siège de la Bande de Gaza se poursuivent. Selon l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), plus d’un million de personnes, soit près de la moitié de la population totale de Gaza, ont été déplacées.
Gaza est confrontée à une grave crise humanitaire : il y a une pénurie d’électricité, d’eau, de nourriture et de fournitures médicales, tandis que les civils fuient vers le sud à la suite de l’avertissement israélien d’évacuer les zones du nord de l’enclave.
Les affrontements ont commencé le 7 octobre lorsque le Hamas a lancé l’opération “Déluge d’Al-Aqsa”, une attaque surprise sur plusieurs fronts, comprenant des tirs de roquettes et des infiltrations en territoire israélien par voie terrestre, maritime et aérienne. Le groupe a déclaré que cette incursion était une réponse à l’assaut de la mosquée d’Al-Aqsa et à l’augmentation des violences des colons.
L’armée israélienne a ensuite lancé l’opération “Épées de fer” contre des cibles du Hamas dans la Bande de Gaza.
Plus de 1 400 personnes ont été tuées en Israël.
*Traduit de l’anglais par Mourad Belhaj
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