Rome 3 avril 2023 – Après deux défaites consécutives et une équipe de plus en plus nerveuse, contre Sampdorie un changement de cap immédiat s’imposait et l’équipe de Mourinho elle n’a pas raté le match, prouvant qu’elle a mis toutes les difficultés des semaines précédentes derrière elle. L’équipe de Stankovic c’est une formation bien disposée sur le terrain, qui aime attaquer l’adversaire, étouffant sa manœuvre. Cependant, les Doriens n’ont pas renoncé à jouer le ballon et ont férocement attaqué les points faibles de l’adversaire. En effet, les statistiques de fin de match montrent comment, hormis les occasions de buts créées, l’équipe de Mourinho n’a pas dominé le match, mais a su rentabiliser toutes les descentes dans la moitié de terrain adverse.
Malgré l’infériorité numérique qui a duré plus d’une demi-heure, les données sur la possession du ballon reflètent l’équilibre dans la gestion du ballon avec 51% de possession pour les giallorossi et 49% pour les blucerchiati. Même les données de précision de passage sont pratiquement identiques avec les garçons de Mourinho capable de réussir 372 passes (88% de précision), contre les 361 réalisées par Sampdorie (précision de 86%). Ce qui a fait la différence, c’est la froideur dans les seize derniers mètres. Malgré l’excellente intrigue de jeu construite, la formation invitée n’a presque jamais réussi à s’inquiéter Rui Patricio, avec 3 tirs au but des Génois, sur 6 conclusions au total. On ne peut pas dire la même chose au lieu de Nicolas Ravaglia, mis sous pression à plusieurs reprises par l’attaque des Giallorossi. Les capitolini ont en effet tiré 28 fois sur la belle, dont 11 dans le miroir du but. Les données sur les Expected Goals mettent en évidence la plus grande froideur des seuils des loups, le chiffre du propriétaire s’arrêtant à 3,15 xG, contre 0,25 xG pour les invités. Une statistique qui se traduit par la troisième meilleure performance offensive, qui coïncide également avec le troisième meilleur joueur défensif de la saison de ce point de vue.
Une situation de domination conséquente dans le calcul des chances de but qui s’est aussi transmise en termes de nervosité. En effet, les hôtes se sont arrêtés sur 11 fautes commises, sanctionnées de 3 cartons jaunes, tandis que les invités en ont commis 13, se méritant 4 cartons jaunes et un carton rouge.
L’analyse tactique du succès jaune et rouge
Vu l’absence de trois défenseurs centraux, Mourinho s’appuie, de manière quelque peu surprenante, sur une arrière-garde à 4, trois intérieurs de milieu de terrain avec Matic travailler principalement dans la couverture, tandis que Wijnaldum e Pellegrini sont libres d’adhérer Dybala, el Shaarawy e Abraham pour la phase offensive. L’entraîneur de la Roma s’appuie sur le duo Llorente et Smalling pour désamorcer les attaques adverses, tout en se déployant à l’extérieur Spinazzola e Zalwski. De l’autre côté de la barrière aussi Stankovic choisit la défense à 4 avec le duo Winks et Rincon au milieu de terrain tandis que Léris, Cuisance e Djuricic fournir un soutien à la plante des orteils Mouettes.
Les Giallorossi ont débuté de manière exubérante : pressing agressif et tirs vers le miroir dès l’ouverture du mur dorien. Là Sampdorie encaisse dans les premières minutes, puis grâce au travail de dribble de Rincón, qui descend près des joueurs centraux pour permettre aux ailiers de pousser, les invités gagnent des mètres, arrivant souvent au centre depuis une excellente position. Très bon en phase de désengagement Llorente e Petitqui ne perdent jamais le duel aérien contre leurs adversaires, facilitant grandement la tâche Rui Patrick.
Le dribble de Matic est excellent, il agit toujours la tête haute et lit très bien les mouvements de ses coéquipiers et de la défense. La solidité du Serbe permet Wijnaldum e Pellegrini de se déplacer avec une plus grande liberté, ce qui crée souvent des espaces invitants pour les balles en profondeur derrière les défenseurs. Ce n’est pas un hasard si deux buts et le poteau sont venus d’une insertion du Néerlandais, récompensée par la passe précise du Serbe. En ce sens, l’ancien joueur de Liverpool et du PSG mérite aussi des applaudissements : ses lectures de la défense sont parfaites et il sait parfaitement choisir le moment de son insertion, sachant à l’avance où arrivera le ballon. Sa blessure de début de saison privée Mourinho d’un atout dès le début du championnat.
Évidemment avec le carton rouge agité à Murillola différence technique entre les deux équipes devient évidente et le Rome elle a froid en punissant immédiatement l’infériorité numérique dorienne, empêchant Stankovic de préparer des contre-mouvements. En finale, les Giallorossi maintiennent une excellente disposition défensive, risquant peu ou rien et attaquant les espaces qui inévitablement Sampdorie est obligé de concéder. Le troisième but est né d’une contre-attaque, avec les invités déséquilibrés à la recherche d’un but, avec Solbakken (remplacé Pellegrini) qui coupe le terrain en deux d’une passe parfaite vers el Shaarawyavec le pharaon punissant l’innocent pour la troisième fois Ravaglia.
Le séjour de Wijnaldum en sécurité si Mourinho reste. Dybala, des travaux sont en cours pour surmonter la clause libératoire
L’une des stars qui a le plus brillé dans le match à l’Olimpico est sans aucun doute celle de Georginio Wijnaldum. Après une longue absence due à la blessure et une période de récupération tout aussi longue, contre Sampdorie le Néerlandais a montré toutes ses qualités d’insertion et sa dangerosité dans la surface de but : sceller l’avantage, frapper le poteau et concilier le penalty qui valait le 2-0.
Il ne devrait pas être surprenant de voir comment Mourinho le considère comme un acteur clé de son propre échiquier. Si l’entraîneur lusitanien devait rester, nul doute que Tiago Pinto poussera à payer la rançon fixée à 8 millions avec le Paris Saint-Germain. Il sera plus difficile de gérer une éventuelle négociation avec le joueur pour étaler son lourd salaire. Wijnaldum il devra encore recevoir 7 millions jusqu’en 2024, un chiffre bien supérieur à ce que les Roms se disent prêts à dépenser. L’objectif des Giallorossi est d’étaler le salaire sur plusieurs saisons, essayant ainsi de prolonger l’accord avec le joueur de 2/3 ans.
Il n’y a cependant pas que l’affaire Wijanldum à gérer pour le club Giallorossi. Hier, en effet, l’agent de Dybala était présent à l’Olimpico, tout comme la haute direction du club, dans la figure de Et Friedkin. L’agent de Joya, Jorge Antun, devrait rencontrer les dirigeants dans les prochaines heures et travailler à surmonter la clause de 12 millions d’euros valable pour une vente à l’étranger. Une clause qui pourrait être supprimée, ainsi que celle du transfert en Italie, face à une augmentation de salaire. Le meneur de jeu argentin touche actuellement 4,5 millions d’euros par saison, qui deviendront 6 à partir de la saison prochaine. Le nouvel accord pourrait voir une nouvelle augmentation du salaire du milieu de terrain offensif, afin de l’enfermer à Rome pour les prochaines saisons.
